Je l'avais dit dans ma petite chronique de leur live Coram Populo : 2023 aura été mon année Sortilège. Entre le dernier album, que j'ai poncé comme pas permis ; le live susmentionné et les rééditions des autres sorties du groupe, j'ai filé pas mal de sous et de temps à Zouille et sa bande. Il ne manquait plus qu'une toute petite étape : aller voir tout ça de mes propres yeux en live. Et ça tombe bien puisqu'en ce 9 novembre 2024, voilà qu'ils étaient annoncés à l'Empreinte, donc à 15 minutes de chez moi. Les étoiles s'alignent, il faut que j'y fasse un saut. Pour ne rien gâcher, ce sont les sympathiques compatriotes de Furies qui s'occuperaient de la première partie. Je les avais déjà vus en mai, j'avais franchement bien aimé. Impeccable, y'a tout qui va.

Me voilà donc, ce samedi soir déjà bien froid, planté devant l'Empreinte. Je l'ai déjà dit, cette salle est juste à côté de ma maison et, pourtant, c'était la première fois que j'y foutais les pattes. Ce ne sont pourtant pas les occasions qui avaient manqué, la salle ayant notamment programmé Sacred Reich et Skid Row ces dernières années... Mais j'en avais entendu beaucoup de bien et j'étais très curieux d'aller voir ça. Et je n'aurai que du bien à dire à ce sujet, voilà, sachez-le.

Une fois n'est pas coutume, parlons du merch. Furies avait t-shirts, casquettes et albums pour pas bien cher. Du côté de Sortilège, deux t-shirts dont un modèle spécial, du vinyle, du disque. Tout ça à des tarifs franchement raisonnables. Bon, je l'avoue, j'aurais voulu un t-shirt avec la pochette d'Apocalypso, y'avait pas, j'étais triste, donc je me suis contenté d'un pin's. Quitte à parler tarifs, j'en profite pour également saluer le prix des consommations. Les bières, artisanales, locales et, surtout, franchement bonnes, étaient proposées à un tarif tout à fait raisonnable. Je vous l'ai dit : je n'ai que du bien à dire de l'Empreinte !

Mais trêve de digressions : me voilà dans la petite salle, bien calé, en train d'attendre le début du set. Pour le coup, si vous avez lu mon report de leur concert aux Étoiles au mois de mai, vous avez une bonne idée de ce qu'ont donné ces quarante petites minutes. Et si j'avais qualifié celui-ci de "réjouissant", je dois dire que ce deuxième fut bien meilleur. En effet, contrairement à la dernière fois, on entendait bien tout le groupe. Encore un bon point pour l'Empreinte : le son est top. De fait, j'ai pu profiter des guitares, ce qui n'avait pas été le cas le coup d'avant. Mais comme la dernière fois, de bons morceaux, desquels je retiens particulièrement Rise and Shine et Voodo Chains. Le groupe était en super forme et visiblement très content d'être là. Comme la dernière fois, difficile de ne pas m'extasier devant la voix de Cheyenne, qui semble n'avoir aucune limite, le tout avec une énergie particulièrement communicative. Même énergie du côté de Lucy, toujours prompte à faire la couillonne à la basse et à Zaza, qui avait décidé de tabasser sa batterie (c'était d'ailleurs son anniversaire, voilà, vous êtes contents de le savoir, hein ?).

Rien à redire, c'était tout simplement excellent. Même que je me suis empressé de passer au merch après le concert pour me procurer leur premier album. En attendant, avec impatience le deuxième. Mais, de ce que le gratteux m'a soufflé, ça ne sera pas avant fin 2025. Patience, donc... Pour la petite anecdote, après qu'un spectateur l'ait félicité pour les soli pendant le concert, le gratteux m'a aussi soufflé, en rigolant : "je sais pas de quoi il parle, j'ai pas arrêté de faire des pains, ce soir".