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Artiste/Groupe: |
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CD: |
Live & Louder |
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Date de sortie: |
Mai 2017 |
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Label: |
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Style: |
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Chroniqueur: |
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Note: |
15.5/20 |
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Après trois albums, les Dead Daisies, supergroupe aujourd'hui composé de John Corabi (chant), Doug Aldrich (guitare), David Lowy (guitare), Marco Mendoza (basse) et Brian Tichy (batterie), sort son premier live. Vu le style hard rock ultra accessible sous influence 70s/80s et la bouteille des messieurs impliqués, peut-on douter un seul instant que le moment passé à les écouter sur scène ne sera pas agréable ? Franchement, on se doute bien que Live & Louder va être un disque plutôt cool et qui va passer tout seul... mais sait-on jamais, des albums live bizarrement mixés, sans ambiance, ou captés à un moment où les artistes n'étaient pas au top de leur forme, ça s'est déjà vu. Alors, dans le doute, on va quand même vérifier que tout cela tient la route. Une précision avant de commencer : alors que le packaging proposera un CD et un DVD, nous n'avons reçu que l'audio. Tout ce que je peux vous dire sur ce DVD que je n'ai pas vu est qu'il ne s'agit pas d'un show mais d'un documentaire sur la tournée agrémenté d'interviews, d'extraits live et quelques clips. Le live proposé ici a été capté dans différents pays lors de la tournée européenne effectuée en 2016 pour l'album Make Some Noise (sauf qu'à un moment, Corabi présente With You And I comme un morceau extrait de leur dernier disque Revolución... bizarre...). Quand on lit qu'un live a été enregistré sur plusieurs dates, on se demande s'il ne va pas y avoir des coupures ou des différences notables de son selon les salles où le combo s'est produit. Pas d'inquiétude à avoir : le son (très bon, soit dit en passant, puissant, organique, chaleureux, assez naturel, avec de bonnes grosses guitares et une basse très audible) est le même d'une chanson à l'autre et l'ensemble se déroule dans la plus grande fluidité (sans fondu entre les seize pistes ici présentes). Les seuls moments qui nous permettent de nous rendre compte que l'on a changé d'endroit sont ceux où le frontman s'adresse au public ("This is our last date in the UK", "Vienna, you guys are fucking great!", "Munich, we thank you very much, we love you", etc.). Pour ce qui est de la setlist, elle fait la part belle au dernier album puisque huit pistes viennent de Make Some Noise. Les fans de Revolución auront quatre extraits de celui-ci à se mettre sous la dent et c'est le premier album qui est le moins bien servi avec comme seule rescapée la chanson Lock 'N' Load. Si vous êtes bons en maths, vous vous dites que tout cela ne fait pas seize pistes... c'est parce que le groupe a ajouté deux reprises à son set (qui, avec la présence de Fortunate Son de Creedence Clearwater Revival, Join Together de The Who et Midnight Moses du Alex Harvey Band, n'en manquait pourtant pas) : Helter Skelter des Beatles et American Band de Grand Funk Railroad. En plus de cela, la piste douze est consacrée à la présentation du groupe... et voilà, maintenant ça fait seize ! Les compos du groupe ne sont pas forcément aptes à rivaliser avec les grands classiques intemporels du hard rock mais le niveau général est quand même plus qu'honorable et quelques chansons laissent une très bonne impression (Long Way To Go, Mexico, Something I Said, Mainline...). Les reprises sont très réussies également. La relecture hard et le son massif des Daisies font qu'elles s'intègrent parfaitement dans le set. Et puis, le groupe prend du plaisir à jouer, ça se sent. Ce live déborde d'enthousiasme et d'énergie. Les différents membres participent aux choeurs (pour un rendu convaincant), ça joue plus que bien, les fans sont très présents et la bonne humeur prédomine... comme quand Corabi annonce, juste avant que Mainline ne démarre, qu'ils vont jouer une ballade alors qu'il s'agit d'un des morceaux les plus rapides et puissants de leur répertoire. Les présentations des musiciens sont bien sympas aussi. Chacun se voit présenté par Corabi, à l'exception de Corabi lui-même bien entendu, et balance un petit riff ou passage d'un classique du (hard) rock. Lowy, qui vient d'Australie, envoie le riff de Highway To Hell, le refrain est alors chanté par le public ; Aldrich joue le thème de Voodoo Child de Hendrix ; ce sont les premières mesures de Living After Midnight de Judas Priest qui accompagnent la présentation du batteur Brian Tichy, etc. C'est marrant, la piste dure cinq minutes et on n'a même pas envie de la zapper : l'ambiance est festive, le public acclame et chante tout du long. Si vous aimez ce groupe ou ce genre de hard rock à l'ancienne, impossible d'être déçu par ce disque. Certes, on pourra toujours objecter que la musique des cinq compères ne révolutionne rien (et c'est tout à fait vrai) mais elle est si bien exécutée et procure un tel plaisir immédiat (surtout en live, avec un public hyper réceptif) qu'on se laisse embarquer sans résistance et le sourire aux lèvres. Après l'écoute de Live & Louder, une envie se fait sentir : passer une soirée avec The Dead Daisies... Peut-être que vous faites partie des chanceux qui ont déjà partagé un moment avec ce groupe mais si ce n'est pas le cas, vous aurez le droit à votre séance de rattrapage quelques jours avant le début de l'été puisque nos amis américains seront au Hellfest le 17 juin. Mieux encore, ils donneront aussi un petit concert (plus intime) la veille au Forum de Vauréal. Pour ma part, la date du 16 juin est déjà cochée dans mon calendrier.
CD : 01. Long Way To Go DVD : Documentary “Live & Louder” (40 min) Tour Recaps (25 min) Bonus Content (20 min) |