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Artiste/Groupe: |
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CD: |
Permission To Land... Again |
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Date de sortie: |
Octobre 2023 |
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Label: |
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Style: |
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Chroniqueur: |
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Note: |
18/20 |
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Avertissement : cette chronique n’a pas le moindre intérêt. Je vais blablater pendant plusieurs paragraphes, je vais raconter des trucs et expliquer des machins. Mes estimés collègues vont me relire et mettre mon papier en ligne. Peut-être même que vous, amis lecteurs, allez la lire. Et tout cela ne sert à rien. Pourquoi ? Parce que si vous aimez le groupe, vous êtes déjà au courant de cette sortie, vous l’avez écoutée et vous savez que c’est trop bien. Et si non, bah... vous vous en foutez. Mais qu’importe : j’ai un clavier et tout mon temps, donc je vais développer ! Permission To Land, premier album de The Darkness fête ses vingt ans. Et vu que cet album n’est pas seulement celui avec lequel ils ont lancé leur carrière mais qu’il fut un carton titanesque, propulsant le groupe dans la stratosphère du monde de la musique -ils en redescendront bien vite, cela dit-, il eût été dommage de ne pas célébrer cet anniversaire. Donc, en plus d’une tournée au cours de laquelle j’espère bien pouvoir glisser mes p’tites pattes, voilà un bien joli cadeau : un gros coffret avec pleins de trucs dedans. Je préviens de suite qu’il existe une édition plus simple, avec seulement les deux premiers CD de la présente version. Mais c’est bien de l’édition cinq disques dont je vais parler, vu que c’est dans celle-ci que j’ai investi quelques deniers. Et parlons-en de suite : le prix. Un gros digibook, quatre CD, un DVD et plusieurs dizaines de pages de blabla (en anglais, par contre) pour raconter toute l’histoire de l’album, de sa genèse à son triomphe, en passant par un petit commentaire sur les différents morceaux présents sur les disques. Passionnant, souvent drôle, bref ça commence très bien. Et tout ça pour une cinquantaine d’euros seulement, ce qui vaut clairement le coup. Enfin bref, plongeons dans le coffret, disque par disque, histoire de se simplifier la vie... Le premier disque contient une version remasterisée de l’album ainsi que six démos. Si le remaster n’apporte pas grand chose au superbe son de l’album de base, c’est toujours un bonheur de se l’envoyer dans les cages à miel. Nul besoin d’en refaire ici la chronique, je m’en suis déjà occupé sur ce site (mais pas sûr de vous conseiller de la lire, mon avis sur la suite de la carrière du groupe a énormément évolué depuis sa rédaction). Mais, en gros, c’est un p*tain de bon disque, bourré ras-la-tronche de tubes, avec assez de riffs, de refrains qui tuent et d’énergie pour faire tourner toutes les centrales nucléaires du monde pendant au moins cinquante siècles. Franchement, si un lecteur qui s’est perdu ici n’a jamais écouté ce fantastique album, qu’il arrête de suite de me lire et qu’il se le cale fissa dans les esgourdes ! Vite, vite, ça urge ! En ce qui concerne les démos, c’est toujours amusant de voir comment les titres qu’on connaît si bien sont nés ou ont évolué. Tiens prenez cette démo de Black Shuck, plus lente que la version finale, avec son petit break funky, ça fait pas bizarre de l’entendre comme ça ? À noter aussi que Nothing’s Gonna Stop Us, qu’on retrouvera huit ans plus tard sur l’excellent Hot Cakes et Live ’Til I Die, qui sortira enfin seize ans plus tard sur Easter Is Cancelled ont été composées pour Permission, à la base. Concernant cette dernière, le groupe explique dans le livret qu’ils n’avaient pas encore le batteur adéquat pour la finaliser. Donc pour l’instant, tout nickel, rien à redire. Mais soyons honnêtes : si j’ai investi mes deniers dans cette version anniversaire, tout autant que pour avoir une chouette édition d’un album que j’adore, c’est pour les autres CD. À commencer par ce deuxième, qui compile des singles, des faces-B et des trucs jamais sortis. Donc pleins de morceaux dont je connaissais l’existence, mais que je n’avais pas sur l’étagère, excepté Christmas Time, dont j’avais acheté l’EP. L’idée de placer les versions 2002 de quelques titres en préambule est des plus judicieuses puisque ces titres sont en fait ceux du premier EP du groupe, quelques mois avant la sortie de l’album et le triomphe de zinzin. On connaît déjà les chansons, mais c’est sympa de les avoir là, ne serait-ce que pour l’aspect historique du truc. J’aurais cela dit pu me passer de la version single édité d’I Believe et des morceaux versions 2004, qui n’ont pas grand intérêt et qui coupent la lecture des "inédits". Je mets des guillemets, car ces inédits sont autant de face-b et de titres bonus, qu’on pouvait déjà écouter mais qui ont l’avantage d’être compilés ici. À part Christmas Time et I Love You 5 Times -qui se trouvaient sur le même EP, que j’ai en ma possession-, je ne connaissais aucun de ces morceaux, on va donc vite fait en parler. Changement de paragraphe ? Changement de paragraphe. Si je ne suis pas très fan d’I Love You et de la petite ballade How Dare You, difficile de bouder mon plaisir avec le reste ! Alors certes, on sent que certains titres auraient besoin d’encore un petit coup de polish pour figurer sur l’album (Planning Permission manque un peu de patate et Best of Me mériterait un meilleur refrain pour devenir un tube, avec ses superbes harmonies à la Thin Lizzy). Mais dans l’ensemble, c’est du très bon : Out Of My Hands présage les ambiances de Last Of Our Kind, Physical Sex défonce tout, Bareback est une petite instru idéale pour lancer un concert, Curse of the Tollund Man est un petit délire western avec un solo à la Brian May -qui aurait d’ailleurs beaucoup plu à ce dernier... Et Making Out, bon sang, pourquoi n’est-elle pas sur l’album ??? Avec son p*tain de riff bien hard-rock et son refrain super efficace, elle n’aurait clairement pas fait tâche ! Quant à Christmas Time, c’est mon petit chouchou, que je m’administre chaque année en faisant mon sapin et mes achats de cadeaux, un truc très Queen-ien, produit par monsieur Bob Ezrin et diablement efficace. J’adore ce titre, j’espère qu’ils me le joueront pendant le futur concert. Bref, vous l’aurez compris, je suis bien content d’avoir pu découvrir ces titres et de pouvoir les écouter. Comme un nouvel album du groupe, en fait. L’autre gros argument de vente pour votre serviteur, c’était les deux autres disques. J’adore le groupe et je déplore le fait qu’ils n’aient sorti qu’un seul live au cours de leur carrière -celui filmé dans une salle vide pendant le covid ne comptant évidemment pas tellement. Donc quand j’apprends que cette nouvelle édition comprendra non pas un, non pas deux mais bien trois lives, je suis ravi. Et le mieux dans tout ça, c’est qu’on a trois lives enregistrés dans des conditions bien différentes. Nous avons le Live at Knebworth, un concert assez court de huit titres joués lors d’un grand festival en Angleterre ; le Live at the Astoria, version tronquée d’un live dans une petite salle, très représentatif des concerts habituels du groupe et, sur le quatrième CD, l’intégralité de leur prestation à Wembley, un chouette live bien roboratif, mon préféré des trois. Encore une fois, donc : rien à redire, c’est impeccable. Enfin, passons au DVD, sur lequel j’aurais encore du mal à ne pas être dithyrambique... On y retrouve donc les versions filmées des deux lives du troisième disque et quel plaisir de voir The Darkness dans deux contextes tellement opposés. Si j’ai beaucoup aimé le live en festival -cette version de Stuck in the Rut, avec son début à rallonge, quel bonheur-, j’avoue avoir préféré celui en salle, que je risque de faire tourner plutôt souvent. Tiens, vous vous souvenez de tout à l’heure, quand je disais que Bareback faisait une excellente introduction de concert, juste avant de balancer Black Shuck ? Ce concert nous le prouve ! Le groupe était déjà excellent sur scène à cette époque et rien n’a bougé depuis (pas même le t-shirt Thin Lizzy de Dan, quasiment un uniforme). Petite -grosse- déception en revanche : pourquoi ne pas avoir inclus le live à Wembley sur le DVD ? C’était mon petit chouchou des trois ! En plus de ça, on a droit à la totalité des clips réalisés pour promouvoir Permission to Land, notamment celui de la première version de I Believe, dont je recommande le visionnage à tout le monde : les mecs font un clip complètement débile et sans aucun budget, en tournant chez eux, en slip et dans une supérette. "It’s a long way to the top", comme disait l’autre. Les autres clips sont souvent bien marrants aussi, groupe anglais oblige. Mentions spéciales : le clip de Growing On Me, où ils font les couillons dans un château et celui de Christmas Time, mon grand favori. Amateurs de kitsch et d’humour concon, foncez. On a aussi droit à des images de tournage, qui consistent essentiellement à voir les musiciens s’amuser et à un petit reportage où ils parlent de la création du groupe. Honnêtement, à part l’absence du Wembley, je n’ai pas grand chose à reprocher à ce DVD, y’a tout ce qu’il faut pour édition anniversaire. VOILÀ, cette chronique bien trop longue pour rien s’arrête enfin. Vous l’aurez compris : je suis pleinement convaincu par ce joli coffret. Entre les nombreux bonus, les titres que j’ai découvert, les quelques live, les vidéos et le quasi-bouquin bourré d’infos et d’anecdotes, je ne vois pas trop comment le groupe pouvait faire mieux. Rajoutons à ça une p’tite tournée anniversaire et je pense qu’on peut considérer que les vingt ans de cet album que j’aime tant sont fêtés bien comme il faut ! En tous cas, le fan que je suis est ravi ! Tracklist de Permission To Land... Again : CD1 : Permission To Land 01. Black Shuck CD2 : Singles, B-Sides & Non-Album Tracks 01. I Believe In A Thing Called Love (2002 Version) CD3 : Live At Knebworth + Live At The Astoria 01. Growing on Me (Live at Knebworth, 2003) CD4 : Live At Wembley 01. Grief Hammer (Live at Wembley, 2004) CD5 : DVD 01. Growing on Me (Live at Knebworth, 2003) Clips : I Believe in a Thing Called Love (2002 Version), Get Your Hands off My Woman, Growing on Me, I Believe in a Thing Called Love, Love Is Only a Feeling, Friday Night, Christmas Time (Don’t Let the Bells End) Bonus : History of The Darkness, Growing on Me (Outtakes), Love Is Only a Feeling (Behind the Scenes), Out of My Hands (Audio Only), I Believe in a Thing Called Love (Behind the Scenes) |
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