Bon, maintenant, c’est clair et net : ils ont pété un câble, sur les Portes du Metal. Une chronique de Robbie Williams, et puis quoi encore ? Du Madonna ? Du Johnny Hallyday ? Tout fout le camp ma bonne dame, y’a plus de saisons, le monde ne tourne plus rond.

Alors oui, sauf que non. Calmons-nous tous, chers amis, laissez-moi donc m’expliquer. Effectivement, la présente bafouille va parler du dernier single de Robbie Williams, colossale pop-star britannique au sommet au début de notre siècle. Et effectivement, de base, on pourrait croire que ça n’est pas très très metal, tout ça. Mais, tout de même, la vie du bonhomme -son mode de vie, surtout- pendant une bonne partie de sa carrière n’est pas sans rappeler celle de nombres de nos hard-rockeurs préférés. Et tiens, allez, je vous fais même un lien avec un de nos groupes. En effet, savez-vous quel groupe a ouvert pour Robbie en 2003, lors de son méga concert à Knebworth ? The Darkness, eh oui, même que leur prestation à cette occasion est incluse dans le dvd du coffret des 20 ans de Permission To Land, dont j’avais fait la chronique il y a quelques mois de cela. Tout se recoupe, je sais, c’est fou.

Mais soyons sérieux deux minutes -pas plus, promis : si je vous parle aujourd’hui de notre bon vieux Robbie, c’est parce que, sur son nouveau single, c’est l’ami Glenn Hughes qui tient la basse. Et, surtout, c’est l’immense Tony Iommi qui s’occupe de la guitare et du solo. Oui. La pop-star Robbie Williams vient de sortir un morceau sur lequel l’inventeur de la guitare heavy metal est l’invité d’honneur. Et ça, c’est la classe. Et ça me permet de parler de Williams sur ce site, ce qui m’amuse beaucoup, je dois vous le confesser.

Tout ça, c’est bien joli. Mais la chanson, elle est bien ? Eh ben... oui ! Sinon, je n’en aurais pas parlé, oh, ma provocation a ses limites. L’on parle donc d’un petit titre rock pop gentiment teinté punk, très enjoué. Le genre de morceau qui met la patate de bon matin dans la bagnole : c’est efficace, c’est rythmé, ça rentre vachement vite dans la tête. Bref, c’est du pop rock de belle qualité, pas très étonnant compte tenu du bonhomme. Et Iommi, alors ? Rien de bien particulier à signaler, il fait le taf avec un riff pas du tout Sabbathien mais pas désagréable pour autant et un petit solo de son cru. Nul doute que la postérité ne le retiendra pas pour son apparition sur ce single mais pas de quoi avoir honte d’ici quelques années. Il se permet même d’apparaître dans le clip, voilà.

Voilà, pas grand chose à dire de plus. Bien sûr, je ne peux que vous inviter à prendre trois minutes de votre temps pour écouter ce petit titre fort sympathique, qui risque de vous filer la banane. Et comme en plus ça me permet d’embêter le monde en parlant de Robbie Williams ici, ça m’amuse d’autant plus. Bon, allez, je retourne écouter Behemoth, sinon je vais me faire gronder, à force !

Tracklist de Rocket :

01. Rocket