Tiens, Orden Ogan nous refait le coup de son sixième album : Final Days (fort bien décrit et commenté par mon camarade Blaster voir ici) ?
C’est pourtant bien leur septième opus avec une nouvelle pochette et un contenu quelque peu original...
Outre les dix morceaux initiaux mais réorchestrés et tous interprétés au chant par des invités (de marque), ce FinalDays "nouvelle version" nous gratifie de deux bonus : une création avec December et une version orchestrale de Fields Of Sorrow. J’avais un peu abandonné la carrière de ce groupe allemand qui me semblait tourner en rond (à défaut de tourner rond) et je dois dire que ce Final Days redonnait de l’intérêt à leur parcours, intérêt décuplé avec cette réédition...
Je ne reviendrai pas sur les atouts (que globalement, je partage...) dévoilés à grand renfort de détails dans la chronique précédemment citée mais insisterai plutôt sur ce qui constitue la valeur ajoutée par cette nouvelle version.
L’éclectisme de styles que je ne leur connaissais pas est ici magnifié par la succession de chanteurs qui, chacun à leur manière, trouve, pour la plupart, l’interprétation juste pour ne pas dénaturer le propos de base. Mention spéciale à : Peavy Wagner de Rage parce que j’adore sa voix rocailleuse et à Dennis Diehl de The Mercury Arc pour sa perf sur It Is Over ; In The Dawn Of The AI se laisse par ailleurs agréablement écouter...
Les deux suppléments méritent le détour : ils entament et ponctuent de la plus judicieuse des façons.
Je serai néanmoins d’un enthousiasme plus tempéré que mon compère Blaster quant aux capacités de séduction d’Orden Ogan : leur côté martial qui se rencontre à plusieurs reprises tout au long de ce Final Days (ancienne ou nouvelle formule) me laisse perplexe de par l’atmosphère pesante qu’il ne manque pas d’installer (les chœurs de Let The Fire Rain ou le refrain d’Inferno par exemple...). Quant aux "speederies", elles pêchent selon moi par manque d’originalité mais n’est-ce pas l’écueil redondant du power metal ?
Au final, ce néo-éclectisme d’OrdenOgan s’avère à la fois vivifiant mais aussi parfois démonstratif : ce qui m’aura séduit sans me convaincre tout à fait...
Cette fois, je serai attentif à la suite de leur carrière, promis !
Tracklist de Final Days - Orden Ogan And Friends :
01. December 02. Heart Of The Android 03. In The Dawn Of The AI 04. Inferno 05. Let The Fire Rain 07. Alone In The Dark 08. Black Hole 09. Absolution For Our Final Days 10. Hollow 11. It Is Over 12. Fields Of Sorrow (Orchestral Version)