Je n’avais rien à me mettre sous la dent côté nouveautés en ce début d’été, donc je me suis tourné vers le nouveau Kryptos. Je savais à quoi m’attendre : du heavy très très old-school, avec un peu de speed et la voix braillée du chanteur. Le tout avec une pochette et un titre d’album assez cools, les deux rappelant assez Judas Priest.
Franchement, ça commençait vraiment bien. Le premier titre m’a mis une banane hallucinante, à tel point que j’ai failli embarquer ma voiture dans le fossé (oui, j’écoute souvent mes nouveaux albums en bagnole) et ce n’est pas les trois d’après qui allaient gâcher la fête. Decimator n’invente rien, on a déjà entendu ça au moins mille fois, mais ça n’est jamais désagréable. Et après le petit interlude qui sépare le disque en deux, bon, c’est plus compliqué. Non pas qu’on s’ennuie, mais Kryptos s’éloigne vraiment très très loin du bonheur que m’avais procuré le début de l’album. De la demi-teinte, à n’en pas douter.
Bilan difficile : pas un mauvais disque, il est même vraiment bon par moments, mais loin, très loin d’être transcendant. Sans compter qu’il faudrait vraiment penser à travailler le chant, ça aiderait pour faire des refrains. Bref, si vous voulez du heavy old-school, je vous recommanderais plutôt d’aller du côté d’Enforcer, d’autant que leur dernière livraison est autrement plus qualitative que ce Decimator... et je constate que je vous avais dit peu ou prout la même chose sur Afterburner, un autre album du groupe. Comme quoi, Kryptos est constant dans le "sympa sans plus".
Tracklist de Decimator :
01. Sirens of Steel 02. Fall To The Spectre’s Gaze 03. Turn Up The Heat 04. Electrify 05. Solaris 06. Decimator 07. In The Shadow Of The Blade 08. Pathfinder 09. We Are The Night