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Arch Enemy![]()
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C H R O N I Q U EIl est toujours difficile de changer la figure de proue d'un groupe, surtout quand il s'agit de quelqu'un d'aussi emblématique que Angela Gossow qui a fait les beaux jours des couv' de magazines et permis à Arch Enemy d'acquérir de nombreux fans. Oui mais voilà, Michael Amott est un malin et il a choisi pour la remplacer la star montante du chant guttural féminin, la Canadienne Alissa White-Gluz (ex-The Agonist), que l’on retrouvait en invitée sur pas mal d’albums ces derniers temps (citons les derniers albums de Delain et Kamelot) et qui trouve ici, avec Arch Enemy, enfin un groupe à la hauteur de son talent. Et pour les couv' des magazines, pas de souci, elle possède elle aussi un sacré potentiel. Ce changement de chanteuse annonce-t-il un changement de style musical ? On pourrait le croire en écoutant l’intro symphonique de l’album, très inhabituelle pour du Arch Enemy. Mais dès Never Forgive, Never Forget, on retrouve le style caractéristique du groupe, un mélodeath au tempo rapide où les guitares brillent de mille feux. Et le chant alors ? Aucun doute, Alissa s’avère être un excellent choix (adoubé d’ailleurs par Angela herself, qui n’a pas vraiment quitté le groupe puisqu’elle en reste la manageuse). La Canadienne ne se contente pas de faire le boulot : elle assure. Alissa n’a pas grand-chose à envier à Angela Gossow au niveau de l’agressivité mais en plus, elle possède une voix plus variée que sa grande soeur, avec des accents plus mélodiques parfois (War Eternal, No More Regrets). Notons quand même qu'elle n'utilise que le chant guttural et pas sa voix claire, comme elle le faisait avec son précédent combo. Cela redonne un coup de fouet et de la fraîcheur à la musique d’un groupe qui commençait un peu à tourner en rond. Bien vu ! Avec War Eternal, Arch Enemy ouvre un nouveau chapitre de sa carrière, le troisième. Et tout comme Wages Of Sin, premier album avec Angela comme vocaliste, annonçait des lendemains qui chantent, War Eternal me semble bien parti pour donner un bon coup de fouet à la suite de la carrière du groupe. Peut-être que tout le monde n’y trouvera pas son compte. Moi, en tout cas, je suis conquis et cet album relance mon intérêt pour ce groupe, un intérêt qui s’était un peu émoussé au fil des ans.
Tracklist de War Eternal : 01. Tempore Nihil Sanat (Prelude in F minor) Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum ! | |||||||||||||||||