Artiste/Groupe:

Amon Sethis

CD:

Part III - Dawn Of An Apocalyptic World

Date de sortie:

Février 2025

Label:

Season Of Mist

Style:

Metal Progressif

Chroniqueur:

KABET

Note:

17.5/20

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Quand il a été demandé à l’auteur de ce qui va suivre de chroniquer ce nouvel album d’Amon Sethis, je peux vous garantir que je (oui car c’est de moi qu’il s’agit) n’en menais pas large. Forcément ce groupe ayant déjà fait l’objet de très belles chroniques de leurs précédents albums, il fait également partie des groupes suivis sur notre illustre webzine. C’est donc une lourde tache qui m’incombe sur mes -encore une fois- frêles épaules avec ce nouvel opus d’Amon Sethis Part III – Dawn Of An Apocalyptic World. D’autant plus qu’Amon Sethis est une totale découverte pour votre humble serviteur, mais déjà je remercie Didier de m’avoir mis cet album entre les mains (les oreilles plutôt), car ce fut une superbe découverte, et tant pis si je déflore un peu la suite de ce papier. 

C’est donc la suite des aventures égyptiennes du combo après le Part I, le Part II et le Part 0, voici le Part III. Logique me direz-vous ? A première vue je dirai non, mais nous ne sommes pas à une énigme (égyptienne) près. Il n’empêche que les thèmes sont toujours les mêmes, la culture égyptienne ancienne est une fois de plus à l’honneur pour ce nouvel album, et les sonorités et ambiances orientales vont traverser cette galette.
Après une intro très planante et presque exclusivement instrumentale sur Dawn Of An Apocalytpic World, Amon Sethis pose les bases d’entrée sur Lamentations avec un metal progressif percutant qui envoie sec et menu. Le titre est marqué par les sublimes vocaux de Julien Tournoud qui passe d’un chant clair à un chant saturé, des aigus aux graves, tout ça sans que la difficulté ne passe par son organe. Whoua, quelle palette et quelle démonstration !

L’enchainement avec The Curse Of Ra ne fait que confirmer mes dires. L’alchimie entre les riffs nerveux et la frappe toujours au diapason fonctionne du tonnerre. Amon Sethis pourrait presque s’arrêter là tant l’auditeur est forcément conquis. Rassurez-vous, ils en ont sous le coude. Le chant de Julien part dans les hautes sphères mais reste toujours aussi mélodique, en un mot : ça envoie sec ! La suite sur The Red Crown vogue dans un style un peu plus mélodique, avec un refrain plus facile à appréhender, mais toujours dans une classitude phénoménale. L’accalmie (modérée) est de courte durée puisque arrive Lord Of The Dark Waters, l’un des meilleurs titres de cette galette, en tout cas selon mes cages à miel. Ce titre est complet et génialement exécuté. Le groupe nous transporte avec un morceau de metal progressif qui est réalisé à la perfection. Rien n’est laissé en retrait, aucun instrument, aucune partie, le genre de titre qui coche un grand nombre de superlatifs, je laisserai l’auditeur choisir celui qu’il préfère. Ça repart en bourrinage avec The Rise Of The Tyrant ou la présence d’une frappe énorme et beaucoup plus présente de Sebastien Perrad donne ses lettres de noblesse au morceau. Une fois de plus Amon Sethis nous embarque dans son univers du pays de la terre noire. Et ce n’est pas At The Threshold Of Doom qui va faire baisser le niveau puisque le groupe poursuit dans le brillant avec un autre brulot de metal progressif qui fait mouche.

On retrouve la force de frappe de la batterie sur Kubatalawa qui donne ici aussi toute sa sève au titre tant ça envoie encore une fois, au grand dam de me répéter, sévère. Comme pour The Rise Of The Tyrant, et sans faire de l’ombre au reste du groupe bien évidemment excellent, le jeu de Sebastien Perrad est extraordinaire ici. La suite sur Love Again commence sur un tempo plus lent, presque une ballade mais qui monte crescendo jusqu’au final qui frise le chef-d’œuvre progressif. Final encore une fois, et je sais que je me répète par moment, et sublimé par une batterie qui ne peut que marquer l’auditeur. Un petit There’s No Light Into Darkness pour achever l’auditeur qui reprend un peu les codes de Love Again avec un titre qui monte progressivement en puissance. Là aussi ça fait mouche, c’est juste top quoi !

Bien sur ce n’est pas le genre d’album à écouter par morceaux et pas concentré. Il s’agit d’une œuvre globale, mais prise dans son ensemble, elle risque de transporter l’auditeur très loin dans l’univers d’Amon Sethis. Juste un petit conseil (que je me suis appliqué) : prenez le temps, asseyez-vous confortablement, mettez un casque et prenez la petite cinquantaine de minutes pour apprécier de bout en bout ce Part III- Dawn Of An Apocalyptic World. Là, l’expérience sera grandiose. J’aurai prévenu !

Tracklist de Part III : Dawn Of An  Apocalyptic World :

01. Dawn Of An Apocalyptic World
02. Lamentations
03. The Curse Of Râ
04. The REd Crown
05. Lord Of The Dark Waters
06. The Rise Of The Tyrant
07. At The Treshold Of Doom
08. Kubatalawa
09. Love Again
10. There’s No Light Into Darkness

 

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