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D-A-D + Bukowski
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L I V E R E P O R T
Le plateau de ce soir au Ninkasi Kao de Lyon est de haut niveau avec les Danois de D-A-D précédés des parisiens de Bukowski. C'est amusant car ils m'avaient tous les deux fait forte impression lors du Hellfest 2012. Je suis content que Base Production les réunissent ce soir et encore plus content que mon boulot m'ait mené sur Grenoble cette semaine-là. Je me fais aussi la remarque qu'il existe quelques surprenantes similitudes entre les deux groupes car outre leur passage sur la mainstage du Hellfest 2012, ils sont quatre, avec deux frères et un bassiste gaucher. Un signe ? Les deux frères, Mathieu à la guitare et Julien Dottel, à la basse sont côte à côte sur le flanc droit, et comme l'un est droitier et l'autre gaucher on se demande plusieurs fois si les manches ne vont pas se croiser. Mais non. Julien monte souvent sur une petite marche sur le devant de la scène, et vient haranguer la foule. Il tentera même de déclencher un braveheart mais le public n'est pas des plus extrêmes et ca sera un échec. Pas très grave au final car la salle répond plutôt bien au son puissant de Buko. Le batteur, Thibault Morin abat aussi un gros boulot, le groupe semble bien soudé. Niveau setlist, on est bien servi avec quatre morceaux de leur dernier album, quatre du premier et un petit nouveau (Hardtimes), à paraitre sur leur prochain album Hazardous Creatures. Dommage que le stand de merchandising ne l'ait pas vendu en avant première. Faudra attendre.
Downtown Revenge
D-A-D Jacob (dit Cobber) porte toujours son chapeau haut de forme et il vient soloter juste devant mon nez, j'aurais besoin d'un grand angle tellement il est juste au dessus. Il a une sacrée belle collection de guitares, notamment cette Fender Jaguar rouge, au son si particulier (pas hard rock pour un sou) qui a forgé le son de Sleeping My Day Away. Génial. Ses solos sont précis et son feeling excellent. Il salue à la fin de ses solos en soulevant son chapeau. La classe ! Laust Sonne est aussi excellent derrière ses fûts, même s'il n'y a pas de solo de batterie à proprement parler (tant mieux), certains morceaux ont été arrangés pour lui permettre de laisser exprimer son talent. Par exemple, il explose sur la fin de I Want What She's Got étirée au max pour l'occasion. Il tombe rapidement la chemise et la cravate. Stig Pedersen, le bassiste, c'est l'autre clou du spectacle. Le spectacle dans le spectacle serait-on tenté de dire. De cuir vêtu, maquillé à outrance, ce qui fait ressortir le bleu de ses yeux, il grimpe partout, ampli de droite, de gauche, la batterie. Il fait tomber le micro de cymbales plusieurs fois mais les roadies veillent au grain. Son déballage de basses est un pur régal. Avec bien sûr toujours des basses deux cordes qu'il lève vers le ciel, pose par terre en jouant ou plante le manche par terre. Il déballera donc dans l'ordre :
Incroyable ! Il doit y avoir un luthier qui doit se marrer en construisant ces guitares-là. C'est Stig qui les dessine lui même, me dit mon voisin. On notera aussi des sangles de guitare incroyables, toujours énormes (on dirait des colliers qu'ont les vaches sur lesquels on suspend leurs cloches), certaines étant à son nom. Stig tombe la veste de cuir pour finir torse poil. Le contraste entre lui, suant, dégoulinant et Jesper impec, en chemise, gilet et veste, semblant insensible à la température, est incroyable.
La salle explose sur Sleeping My Day Away, normal, c'est une tuerie !
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