C H R O N I Q U E
Décidemment, il tend le bâton pour se faire battre ! Après être devenu l'ennemi numéro 1 de la presse métal en raison de
son manque de renouveau et de par son côté cliché, le père Malmsteen s'était refait une image grâce à son excellent
dernier album en date "Perpetual Flames" et à l'embauche de son nouveau chanteur Tim Ripper Owens. A peine le blason
était-il redoré qu'il décide de sortir "ça", cette daube...
"ça", c'est "Angels Of Love". 10 ballades tirées de la carrière de Malmsteen, réarrangées de façon instrumentale dans un
style symphonique (claviers et piano) sur lesquelles le guitar-hero ne joue qu'en acoustique.
Dans la liste des tracks sélectionnés, une sélection de divers albums : "Like An Angel" et "Prelude To April" extraits de
"Facing The Animal", "Forever One" et "Brothers" extraits de "Seventh Sign", "Memories" extrait d'"Odyssey", "Crying"
extrait de "Trilogy" etc...
Que retenir de ce "Angels Of Love" ? Une sensation d'ennui, de la guimauve... Certes, c'est beau. Les parties symphoniques
sont soignées, c'est hyper mélodique, limite pompeux. Le génie suédois, pour une fois, ne met pas trop le son de sa
guitare en avant et excelle dans le jeu acoustique sur guitare nylon. Mais impossible de s'enchainer plus de 3 morceaux
sans s'endormir.
La sortie de cet album ne présente strictement aucun intérêt. Si, peut-être, à mettre en musique de fond dans un ascenseur
ou à utiliser comme bande originale de Titanic 2.
Quelle déception après "Perpetual Flame" qui nous laissait tellement espérer !
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