Year Long Disaster



Artiste/Groupe

Year Long Disaster

CD

Black Magic: All Mysteries Revealed

Date de sortie

Mars 2010

Style

Hard Rock

Chroniqueur

Ostianne

Note Ostianne

14/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

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C H R O N I Q U E

Year Long Disaster, ce nom ne vous évoque pas grand chose ? Pourtant, le trio américain a sorti son deuxième album en mars et fait la première partie de la tournée actuelle de Karma To Burn ! Vaguement inspiré de la nouvelle The Master and Marguerita du Russe Mikhail Bulgakov, Black Magic: All Mysteries Revealed est un concentré de Hard Rock très teinté seventies.

Dit comme ça, je vous l'accorde, on peut avoir peur d'être dans le même cas qu'avec '77 qui copie outrageusement ce qui a été fait par le passé. Mais ici, ce n'est pas le cas. Si les influences sont nettes, il est quand même clair que Year Long Disaster a son propre univers et qu'il est un groupe prometteur dans ce genre. L'album produit par celui qui s'est par le passé occupé des Foo Fighters, bénéficie donc d'un bon son. Mais si au début nous sommes emballés, il faut avouer que sur la fin, les longueurs de l'album se font sentir. On soulignera la technique de Daniel Davies, chanteur (parfois brailleur) et guitariste du groupe qui nous montre qu'il réussi car il a du talent et non parce que son père est l'un des fondateur d'un groupe reconnu. Il maîtrise aussi bien les guitares électriques que les acoustiques (Seven of Sword, le morceau "reposant" de l'album). Il montre l'étendue de ses talents vocaux, même si parfois il braille plus qu'il ne chante et que cela peut paraître excessif (Love Like Blood). Quant à ses acolytes, ils suivent le mouvement, le bassiste (qui officie aussi dans Karma To Burn) a un bon jeu, de bonnes lignes et la batterie se veut énergique quand il le faut et plus en retenue, marquant tout de même le rythme comme sur le début de She Told Us All. Mais malheureusement pour nous, si la technique, le talent et l'inspiration sont bien présents, sur la fin, le dernier point semble s'être légèrement évanoui, laissant à l'auditeur le sentiment que pour que l'album soit vraiment bien, il aurait fallu qu'il s'arrête un peu avant et que certains morceaux sont en deçà de ce que Year Long Disaster a produit au début de Black Magic: All Mysteries Revealed.

L'album, malgré ses quelques défauts, comblera sans nul doute les accros du Hard Rock, revival des années 70. Pour les autres, il est clair que ça ne sera pas l'album de l'année mais que certains morceaux pourraient charmer et même convaincre que Year Long Disaster est un groupe méritant qui pourrait bien faire d'avantage parler de lui dans les années qui viennent.