Oh, tiens, Venom Inc. revient ! Voilà un coup que je n’avais pas vu venir. Après un premier album heavy/thrash pas révolutionnaire mais bien foutu et efficace (la preuve : je l’ai acheté), la p’tite bande énervée est de retour avec un album 100% thrash. Sur le papier, du thrash avec Demolition Man qui gueule, ça ne peut que me plaire ! Ils auraient pu bosser un peu la pochette, m’enfin, hein... Même le logo a disparu, au profit d’une bête police Open Office. Quoi, y’a Chronos qu’a porté plainte ?
Et, d’ailleurs, au début, pendant la première moitié de l’album, ça me plait ! Ça thrashouille très correctement, un thrash à la Slayer, un peu punk hardcore sur les bords, sans grand génie mais efficace et qui fait secouer la tête, avec Demolition Man qui hurle et Mantas qui gratouille. Ça commençait bien, j’étais optimiste. Sauf que bon, on arrive à la moitié de l’album et on a toujours l’impression d’écouter le même titre... Pas un petit changement, rien du tout... Même pas un petit mid-tempo un peu lourdingue pour alléger (ironiquement) le tout. Le premier album était pourtant assez varié ! Et, du coup, la fin de l’album ennuie. Pire, elle saoule un peu. Alors on y revient, quand même, pour se refaire le début de la galette qui nous mandale bien comme il faut. Mais se bouffer les douze titres et les cinquante-cinq minutes bourinnes et gueulardes, non merci. Alors vous allez me dire : "oui, mais Bane, Reign in Blood". Ouais, ok, sauf que l’intelligence de Slayer a été de réduire RiB à trente minutes. Là, c’est quasiment le double, c’est beaucoup, BEAUCOUP trop ! Allez, les gars, on varie un peu plus, on réduit à huit - dix titres pour quarante minutes et on redevient copains. D’accord ?
Tracklist de There’s Only Black :
01. How Many Can Die 02. Infinitum 03. Come To Me 04. There’s Only Black 05. Tyrant 06. Don’t Feed Me Your Lies 07. Man As God 08. Burn Liar Burn 09. Nine 10. Rampant 11. The Dance Macabre 12. Inferno