The Very End

Artiste/Groupe

The Very End

CD

Mercy And Misery

Date de sortie

Janvier 2011

Style

Heavy Métal

Chroniqueur

amber_of_death

Note amber_of_death

11/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Certaines biographies transmises par les labels me laissent pantois. Celle sur le deuxième album de The Very End, sobrement intitulé Mercy And Misery, fait partie de celles qui desservent plus la musique qu'elles ne donnent envie de l'écouter. Avant la présentation du groupe, on apprend que Waldemar Sorychta en a fait la production. Le problème, c'est que dès la première phrase, il se justifie d'avoir participé à l'album en disant qu'effectivement il est formidable. Histoire d'aller plus loin dans la méthode Coué, SPV explique ensuite que chaque solo est une pièce d'orfèvrerie inégalée et que les allemands transcendent les styles. Ha c'est sûr, des styles, ce n'est pas ce qui manque.


J'avoue que je ne connaissais pas ces charmants teutons qui évoluaient du temps de Vs Life, le premier album, entre metalcore et le death melo. Sauf que depuis, le temps est passé et de cette période, il ne reste pas grand chose. Quoique quelques réminiscences scandinaves sont à noter. Sinon, beaucoup de heavy, un peu de thrash, un peu de doom et le tour est joué. Le hic, c'est qu'il faut réussir à en faire un album qui tienne la route et par ces temps de verglas, ce n'est pas facile, surtout quand la production manque de pêche.


Oui, je me suis franchement emm... à l'écoute de cet album. C'est bien exécuté (c'est vrai, les solos sont intéressants, souvent bien intégrés au propos), le chant est plutôt varié mais... comment dire ? Il me manque ce petit supplément d'âme qui fait d'un album sympathique un grand album.


En effet, il m'a fallu attendre les cinquième et sixième plages pour agiter la tête : Dead Is The New Alive, agressif à souhait, percute avec un duel de guitares bien senti, Letters To The Living oscillant entre un doom et un death melo efficace... Pour le reste, Mercy And Misery est une succession de morceaux manquant singulièrement de relief malgré la bonne volonté des Allemands.


L'impression est mitigée. On sent le groupe capable de bien faire, c'est indéniable mais la sauce ne prend pas. Est-ce un mélange des styles trop radical ? Une trop grande linéarité dans la composition ? Difficile à dire. Et ce ne sont pas les dispensables reprises de Immigrant Song et de Maniac (oui, oui, si vous avez vu Flashdance), qui viennent sauver la mise.


Mercy And Misery est un album honnête qui s'écoute sans rechigner mais qui ne laisse pas vraiment de souvenir, sauf celle d'un groupe capable certainement de mieux. La biographie citée précédemment promet un avenir radieux à The Very End. Pourquoi pas ? Mais il y a encore du travail.

 

Tracklist de Mercy And Misery :

01. Memento
02. Ball and Chain
03. The Leper
04. Rat Nation
05. Dead Is the New Alive
06. Letters to the Living
07. A Hole in the Sun
08. For All Things Undone
09. Vultures
10. Immigrant Song (Led Zeppelin Cover)
11. Three Zero Nine
12. Blacklisted

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