Merci Aux Portes Du Metal ! Oui merci, et là vous vous dites sûrement le gars il en fait de trop il remercie le webzine dont il fait partie. Et bien oui merci Aux Portes Du Metal, merci de me donner l’opportunité de découvrir et de chroniquer des groupes tel que The Hyena Kill. 

En effet ce groupe est une découverte pour moi et pourtant quand j’ai effectué quelques recherches sur le groupe, j’ai été surpris de voir que le quatuor de Manchester avait déjà pléthore de sorties à son actif. Steven Dobbs à la voix et à la guitare, Lorna Blundell à la batterie et aux backing vocals , Sam Jones à la guitare et aux synthés et Charlie Seisay à la basse ont en effet déjà sortis plusieurs efforts : deux EP en 2013, un album en 2016 et un autre EP en 2018. Voici donc le deuxième album du groupe. 

 

Et quel album mes amis ! Un superbe album qui est a l’image des artworks des différentes sorties du groupe, haut en couleurs. Dès Passive Disconnect le niveau est très élevé, un bijou de rock metal qui démarre fort, puis la voix toute en nuance de Steven Dobbs apporte mélodie, puissance, agressivité et envolée subtile fort agréable. Immédiatement deux influences se détachent même si à ce petit jeu là on se rendra vite compte qu’elles sont nombreuses et variées mais surtout que The Hyena Kill est atypique à bien des égards. Où en étais-je ? Je m’égare, donc les deux influences sont Earthtone9 et Deftones. Deux groupes qui allient à merveille de profondes mélodies et de moments tout simplement beaux dans leur musique et des moments d’une agressivité et d’une brutalité dévastatrices. On retrouve cela sur ce premier morceau magnifique qui place déjà le niveau très haut. Je me suis même dit à l’écoute de ce titre que j’espérais fortement que le reste de l’album soit du même niveau. Et bien bingo avec le titre suivant, Cauterised nous plonge dans un post rock d’une pureté impeccable, on n’a plus qu’à fermer les yeux et apprécier la musique, tout simplement. Un superbe titre planant, émouvant qui permet aussi d’apprécier l’excellent son de batterie. 5min30 de haute volée. Witness flirte avec Incubus et nous offre un riff de guitare excellent. 

En parlant de riff excellent, que dire de celui de Bleached. Un morceau agressif à souhait, qui défonce tout sur son passage et qui vous marquera au fer rouge, morceau très court qui fonce tête baissée, du coup on fait machine arrière et on se le remet encore encore tellement c’est bon.

 

 

Dans une veine hardcore, avec un peu de punk et de garage rock, Bleached élargie la palette de The Hyena Kill. Ascenseur émotionnel avec Glass Scene qui est un modèle de morceau introspectif, mélodique et d’une pureté à couper le souffle. 

 

The Hyena Kill joue tout au long de cet album sur ses côtés surprenants et déroutants, un album qui est remarquable en tout point et d’une beauté pure, un peu comme un joyau à polir. The Hyena Kill est taillé dans la masse des grands. Et cet album est grand. 

 

 

Tracklist A Disconnect :