Formation ayant surtout connu un petit succès dans la décennie 2000, alors que le metalcore déferlait, The Devils Wears Prada marquait le pas en popularité entre crise institutionnelle dans son effectif et léger manque de créativité (là encore à l’image de la scène metalcore). TDWP, comme il convient de les nommer, nous revient ici avec cet EP inspiré par le contexte sanitaire. Rien de bien révolutionnaire ici mais cinq titres bien efficaces, dynamiques, percutants et dotés de sacrés bons breaks (mention spéciale à celui de Forlorn, tout en lourdeur). Et pour le coup du metalcore de bonne facture.
Les fans de metalcore devraient être contents de retrouver ce nouvel EP d’une formation solide du style. Depuis le grand chambardement de 2015 avec pas moins de quatre départs dont celui, majeur, de Chris Rubey,membre fondateur du groupe, et le recrutement nécessaire de musiciens de session, le binôme Jeremy DePoyster - Mike Hranica continue son chemin, contre vents et marées. Plutôt spécialisé sur le continent US, TDWP nous venant de l’Ohio, le groupe est moins connu en Europe. Précisons pour finir sur une note existentielle que le groupe avait retenu ce nom avant le succès du film avec Meryl StreepetAnne Hathaway, cette information me semblant parfaitement indispensable !!