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Artiste/Groupe: |
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CD: |
The Night Siren |
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Date de sortie: |
Mars 2017 |
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Label: |
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Style: |
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Chroniqueur: |
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Note: |
12/20 |
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Une personne respectable (et respectée...) ne se présente plus. Et pourtant... Pour ceux qui n'ont pas vécu (en direct) l'épopée Genesienne, le nom de Steve Hackett n'évoque peut-être pas grand chose ! Alors, rapide retour en arrière : le guitariste de Genesis entre 1971 et 1977 a aujourd'hui 67 ans mais ne s'en laisse pas compter : pour preuve, son précédent album (chroniqué ici) était une réussite d'innovation et de de dynamisme. Après avoir surfé sur le passé qui l'a fait connaître (je me réfère ici au live récent), Hackett nous revient donc avec un nouvel opus studio intitulé The Night Siren : l'enjeu me paraissait de taille tant le regain d'inspiration repéré dernièrement était, pour moi... à confirmer ! La "patte" du créateur de Voyage Of The Acolyte, son premier album solo, demeure à n'en pas douter et certains morceaux paraissent issus de la même veine avec juste ce qu'il faut d'arrangements pour qu'ils ne paraissent pas surranés : West To East s'avère à cet égard nostalgique - et - enlevé ! C'est La pépite de la galette ! Les dix autres pistes constituent un savant mélange d'influences : orientalisante (Martian Sea ou Anything But Love), celte (In Another Life), metal (Behind The Smoke), pop-rock et bien sûr prog... Il faut dire que vu la cohorte d'artistes invités, il pouvait difficilement en être autrement... En découle une impression de patchwork qui, certes, permet au guitariste de démontrer l'étendue de son talent (le solo d'Anything But Love !) mais confère à l'ensemble constitué une apparence artificielle où, personnellement, je ne retrouve pas la sincérité que je soulignais dans Wolflight... Ma déception ne se limite pas à cette dispersion - que l'on pourrait fort bien qualifier d'éclectisme - car elle porte avant tout sur le manque d'entrain des mélodies : l'entâme des morceaux est quasi-systématiquement mièvre, voire triste... Les passages de guitare acoustique ou le timbre de la voix de Steve complète ce tableau dénué du dynamisme évoqué en 2015 ! Evidemment, l'instrumental The Gift, tout en sensibilité et en nuances, gagne à clôturer un album qui ne brille pas par sa gaieté : reste qu'il est probablement plus facile d'émouvoir que de convaincre par son punch quand une carrière touche à sa fin !? Et pourtant, c'est Behind The Smoke qui avait lancé les hostilités : Comme quoi, Steve Hackett dispose encore de l'efficacité nécessaire pour signer un album revigorant ! Mais ce n'est pas le cas cette fois-ci...
Tracklist de The Night Siren : 01. Behind The Smoke |