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SEPTICFLESH
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C H R O N I Q U E Florent PLes Grecs de Septicflesh se sont reformés, voilà qui est une bonne nouvelle ! La sortie de leur dernier méfait en est une autre ! Un orchestre de 80 musiciens et 32 choristes (orchestre philharmonique de Prague) a participé à l'enregistrement de Communion ! Septicflesh n'a donc pas fait les choses à moitié.L'album est plongé dans une orchestration grandiloquente mais non pompeuse. La production est excellente, les guitares Death et la voix rageuse s'inscrit dans un paysage où se cotoit le sublime du symphonisme avec le souffre et la rage du Death metal mélodique. Des intermèdes mélodieux arrivent donc à nos oreilles et pas seulement en provenance de l'orchestre. Des guitares mélodiques et le chant clair de Sotiris sont là pour enchanter les âmes frivoles avant leur emprisonnement par des riffs diaboliques et bruts. Les fans du combo Grecs peuvent être rassurés, Septicflesh ne revient pas avec un album moyen, les riffs élaborés à la technique certaine n'auraient pas déparé sur "Sumerian deamons". Les Blast sont déclamé dans une ambiance épique. "Communion" a tout de l'album culte. Seul regret, l'album ne comporte que neuf titres ! Autre bémol, tout relatif, la pochette d'album risque de faire peur à de nombreux metalleux qui pourrait passer à côté de ce chef d'oeuvre (n'ayons pas peur des mots !) de musique mélodico Death symphonique et épique ! Neuf titres de grandes musiques, neuf titres qui passeront trop vite ! Rotting Christ avait enthousiasmé les fans d'extrême l'année dernière, ils ont passés le flambeau à leurs compatriotes... Retenez bien ce nom ! Septicflesh ! C H R O N I Q U E DamienTadam voici le retour remarqué des seuls prétendants au trône de maître du Death grec, les démons sumériens souvent excellents, parfois géniaux mais jamais égalés, les Septic Flesh. Retour quelques années après un Split quoi avait attristé plus d'un fan, même line up mais changement de nom (SepticFlesh, tout collé !), et grosse tarte, comme d'hab. Entre Death et mélodie ravageuse, le groupe avait eu du mal a trouver un équilibre parfait, penchant tour à tour plus d'un côté ou de l'autre mais rarement bien au milieu. Nous les avions quittés avec le démonstration de force Sumerian Daemons, grosse réussite avec carrément des hymnes. On les retrouve avec un Communion...en pleine forme. Le son balance moins de m'as-tu vu, il sonne plus neutre, peut être plus lisse. Moins captivant que sur S.D. Mais passons. Premier morceau, Lovecraft's Death. Petite montée de tension à la Dimmu Borgir, le groupe sonne quelques fois nordique mais les harmonies de guitare, les mélodies discrètes et la voix nous rappellent au bon souvenir de ces messieurs. Plus Black dans l'approche, plus sombre aussi. Et sur Anubis on pleure. L'équilibre parfait. Entre violence Death, mélodie envoûtante, les grecs prient Anubis, le rythme ralenti, un hit en puissance qui permet de penser aux Dark River, Chaostar et autres Science, bombes atomiques orgasmiques du groupe. On croirait même entendre Anders Friden (In Flames) par moments! Beaucoup trop court, il aurait pu durer deux minutes que nous aurions été preneurs. Les choeurs lancent le morceau titre, pure morceau un peu raplapla rehaussé par ces choeurs divins. Babel's gate lui envoi la purée à la sauce apocalyptique, avec une montée en puissance grandiose qui illustre parfaitement une catastrophe ou une guerre totale. Et puis ce break... ça laisse rêveur ! Énorme morceau. We The Gods montre une face plus déchainée du groupe, pur moment à la limite d'un Death Black hargneux, avec ces choeurs parfaitement intégrés. Et on replonge dans le tubesque avec Sunlight Moonlight, comment fait ce groupe pour avoir encore autant de génie ? C'est frais, original, ni mielleux ni brutal, ça se mange sans fin et en plus ça a un petit goût amer bien délicieux en retour. Persepolis fait dans la filmomusique (oui j'invente du vocabulaire et je vous envoi paître si ça ne vous plait pas ;-) !), film à part entière qui se savoure avec les yeux mais dans les oreilles (compliqué hein ?!). Et juste avant le dernier morceau, le troisième tube, Sangreal, mélodiquement parfait mais allié à une brutalité a faire pleurer plus d'un chevelu. Enfin, Narcissus, petit morceau qui se balade un bon goût de From Mars To Sirius de Gojira (oui introduisons les au rang de références), psychédélique et entêtant. Et voilà, la messe est dite. En cette année 2008, voici le premier grand retour, annonciateur d'une grande vague, et en plus porteur d'un espoir : le Metal sera grand et classe ou ne sera plus. L'avis de tempête est lancé, et voici le premier rejeton de l'apocalypse. | ||||||||||||||||