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Sabaton![]()
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C H R O N I Q U E OstianneNos guerriers suédois préférés reviennent deux ans après The Art Of War qui avait été salué par la critique. En mai, Sabaton sort donc son sixième album, Coat of Arms, neuf ans après le premier opus du combo. Et le groupe, vous vous en doutez, continue sur sa lancée de chansons traitant de la guerre. L'aigle sur la pochette rappelle d'ailleurs une période de l'Histoire qui est développée dans quelques chansons aux noms évocateurs. Avant d'en arriver là, commençons par le commencement. L'intro du premier morceau éponyme, une intro réalisée aux claviers et qui peut faire un peu penser à du Nightwish, donne la note mélodique de l'album. Car tout au long de ce Coat of Arms, on retrouve les claviers ainsi que des choeurs assez réduits mais quand même présents, comme sur Aces in Exhile. Contrairement à l'opus précédent, ici aucune narratrice pour les morceaux, la musique, le chant et les paroles se suffisent à eux-mêmes. Refrains accrocheurs, guerriers, musique parfois martiale (Wehrmacht, l'un des titres évocateurs, souvenez-vous et qui est, pour moi, légèrement en dessous du reste, mais seulement légèrement), des morceaux percutants, c'est ce que nous a composé Sabaton. Le groupe nous livre un album cohérent, qui se tient du début à la fin, et qui est tout de même suffisamment diversifié pour permettre à l'auditeur de ne pas s'ennuyer pendant les dix morceaux qui nous sont donnés d'écouter. Plusieurs hymnes pourraient ressortir de cet album : Coat of Arms, Uprising et même The Final Solution, chanson plus en retenue, plus douce mais qui pourrait quand même rassembler les foules. Et si dans certains groupes on peut douter de la nécessité d'avoir deux guitaristes, ici Rikard Sundén et Oskar Montelius se complètent et nous offrent parfois des lignes différentes, permettant aux morceaux d'être plus accrocheurs encore. Que dire de la batterie et de la basse si ce n'est qu'elles rythment parfaitement les morceaux, et surtout, nous entendons les parties de basse de Pär Sundström ?! Quant à la voix de Joakim Brodén, toujours rocailleuse, elle colle toujours parfaitement à la musique. On apprécie les changements d'intonations, sa possibilité d'être en retenue mais aussi de se montrer véritablement guerrier. Il interprète donc merveilleusement les textes toujours assez sombres (vu le thème abordé dans les albums de Sabaton, rien d'étonnant !). Vraiment, rien à reprocher à cet homme à l'accent très marqué qui nous fait plaisir du début à la fin de l'album !! Sabaton sort donc un album très réussi, toujours power, avec une bonne production. La signature chez Nuclear Blast, la collaboration avec Peter Tägtgren (Hypocrisy ou Pain) ont apporté un élément supplémentaire qui joue en la faveur du groupe ! Aucune déception à l'horizon !!! C H R O N I Q U E Christian Quel plaisir de dénicher une pépite ! (et non dépiter d'une péniche..) |
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