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Rhapsody Of Fire
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C H R O N I Q U EEnfin ! Rhapsody Of Fire (donc le Rhapsody de Staropoli) sort de sa tanière et nous propose son nouvel album, le très attendu Dark Wings Of Steel. Très attendu dans la mesure où un bon nombre de fans attend avec impatience ce que va pouvoir donner la nouvelle mouture de ce Rhapsody là, sans la patte de Luca Turilli. Et surtout, comment va se passer la comparaison avec le premier album de Luca Turilli's Rhapsody sorti l'an dernier et plutôt bien accueilli par la critique. Un maximum de pression donc pour les Italiens. Niveau line up, Tom Hess a quitté le navire pour faire place à Roby Micheli à la guitare. Le groupe annonce en grande pompe le retour du vrai Rhapsody, des choeurs, un orchestre, waouuuh on s'attend peut être alors à un gros retour du Rhapsody épique à la Symphony Of Enchantend Lands 2. Et en fait, non. Vis Divina est une intro typique du groupe, choeurs et orchestre en grande pompe mais elle se veut trop répétitive et laisse l'auditeur un peu sur sa faim. Elle amène directement sur Raging From Tragic Flames, un titre ultra speed avec de la double, un classique. Bon, le riff est pompé à mort sur Dawn Of Victory mais ça passe. L'orchestre joue son rôle, on entend bien la basse, bon point. Les choeurs sont immédiatement présents avant que Fabio dégaine son organe. Ca sonne comme du vrai Rhapsody d'antan. Le refrain porté par les choeurs est bien fichu, les choeurs donnent une belle ampleur, on est en terrain connu et que c'est bon ! Roby Micheli délivre un solo typique du groupe, rien à redire. On continue avec le meilleur de l'album, Angel of Light. Titre qui voit alterner plusieurs ambiances, encore une fois la grosse plus value provient des choeurs sur le refrain, saisissants ! Frissons garantis, épique. Titre bien construit, vraiment un très bon début d'album. Tears Of Pain est sympa mais peine à convaincre pleinement, rien d'extraordinaire, malgré toujours ces choeurs qui sauvent bien le titre. Malheureusement la suite ne sera pas du même acabit. Fly To Crystal Skies en est en bel exemple. On s'attend à un refrain percutant et hymnique et au final, non. Un petit refrain gentillet enrobé par des couplets peu enivrants. My Sacrifice, titre le plus long de l'album (huit minutes à peine, rien comparé aux autres albums du groupe) ne décolle jamais. Refrain plat, orchestre peu convaincant, et pour le reste, on est dans du remplissage indigne d'un Rhapsody Of Fire. Silver Lake Of Tears aurait plus eu sa place sur un album de Vision Divine que sur un album de Rhapsody Of Fire, hormis peut-être le duo solo de guitare - clavier (enfin de retour mais une nouvelle fois pas au niveau). La traditionnelle chanson en italien, Custode Di Pace est d'une platitude à faire peur, on n'en retient rien, même après plusieurs écoutes. A Tale Of Magic ne sert pas à grand chose non plus. Fort heureusement les deux derniers titres remontent le niveau. Dark Wings Of Steel, sans être non plus ultra démentiel, parvient à convaincre : un titre nerveux, des choeurs prenants. Sad Mystic Moon clôture de belle manière l'opus, avec une intro... mystique et peu commune au groupe. La suite est bien cinématographique avec les cuivres de l'orchestre en avant. Super solo, choeurs (une nouvelle fois) réussis. Bref, ce Dark Wings Of Steel commence très fort, finit bien, mais avec un énorme creux entre les deux. Gros manque d'inspiration sur la moitié de l'album. L'orchestre est bien trop souvent en retrait, la ballade médiévale est inexistante, les parties de flûte sont parties on ne sait où... Restent les choeurs, vraiment bien réussis, et fort heureusement car ils embellissent les refrains quand ils sont présents. Au final, Dark Wings Of Steel est loin d'être une catastrophe, mais pas un bon album non plus. Il aurait fait un excellent EP en fait. Luca Turilli : 1 - Alex Staropoli : 0. Balle au centre, mais Luca va riposter dans quelques mois pour faire le break... Tracklist de Dark Wings Of Steel : 01. Vis Divina
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