C’est sur les cendres de feu Destrukt que s’est créé Palantyr. Originaire de Thionville dans l’Est de la France, le groupe, bien que tout récent puisqu’il ne peut se targuer que d’une toute petite année d’existence n’en est pourtant pas si novice que ça. En effet ce sont les anciens membres de Destrukt qui ont fondé ce groupe, les automatismes ont donc suivi. C’est donc autour de L.R. à la basse, Y.R. à la batterie, Atlantès et Odysseus aux guitares et Athena au chant qu’ils nous proposent leur premier EP ici.
Cet EP reprend trois anciens titres du groupe accompagnés de trois nouveautés pour une durée totale de plus de 32 minutes, un régal pour les fans puisque nombre de groupes proposent parfois des albums bien moins longs que cet EP.

Il s’agit bien de heavy metal que le groupe nous balance avec fierté et d’entrée, oui, le son massif est bien présent, porté par un gros jeu de guitares. La voix d’Athéna emporte tout sur son passage pour donner une ambiance presque gothique et donne un cachet supplémentaire pour Palantyr. C’est puissant, bourrin tout en restant dans le style heavy, en un mot ça fonctionne grave. Au rayon nouveauté, le groupe va même revisiter le tube Nosferatu de Paul Roland dans une version heavy bien torchée, marquée par un superbe solo. Une belle trouvaille et une cover qui fait plus que le boulot.

Cet EP s’achève sur Graveyard ou Palantyr montre une autre de ses facettes avec ce morceau plus speed que heavy, mais tout aussi bien foutu.

Pour un premier EP, Palantyr nous gâte, tant dans la qualité des morceaux que sur la durée de la galette. C’est une très bonne découverte et un premier EP prometteur pour les frenchies de l’Est.

Tracklist de The Ascent and The Hunger :
01. Shan-E-Sorkh
02. Broken Mirror
03. Son Of The White Mare
04. Ravenous
05. Nosferatu
06. Graveyard