Re-prises de son :

Originaires d’Albi, le groupe Opium du Peuple s’est toujours spécialisé dans les reprises et il est donc tout naturel que ce collectif arrive dans notre rubrique re-prises de son, réputée mondialement nous le devinons derrière nos écrans 😉. J’avais donc l’embarras du choix sur les reprises, le groupe tarnais appréciant particulièrement la variété française mais revisitée à la sauce punk rock alternatif. Il y a quelque chose de très français avec Opium du Peuple (outre une remarquable référence à une citation historique devenue à son tour d’une autre époque révolue) avec ce côté très rock alternatif et ce côté chanson française caractéristique d’une scène par ailleurs très urbaine. 

Pour leur premier album Sex, Drugs & Variété paru en 2007, les albigeois ont repris des grands classiques de la chanson française de Renaud à Polnareff en passant par Goldman. De la valeur sûre donc redynamisée ici avec des grosses guitares punk et une grosse dose d’énergie. Focus particulier sur la première piste, Le Sud de Nino Ferrer. Chanson aussi belle que mélancolique, ce titre est un classique d’un chanteur au destin tragique. Opium du Peuple y remet un rythme typique valorisant des paroles dont la partie sur « Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre. On le sait bien, On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire » terrible à entendre de nos jours où ce qu’on pensait révolue est redevenue le quotidien de nos journaux. Une reprise punchy d’un titre intemporel.

Bonne écoute :

L’Original :