Vraiment pas mon truc le grindcore. Désolé pour les fans mais ce concept entre death et punk me laisse de marbre. Notez bien, dix titres pour dix-sept minutes de musique. Aucune compo ne dépasse les trois minutes, certains à peine la minute bref c’est du très concis, bourrin à souhait ; Ah on y trouve quelques riffs qui temporisent un peu (c’est relatif !!) mais globalement ça va très vite, c’est direct, dans ta face (les anglicismes on évite au max). Je n’ai pas bien compris de quoi ça parlait mais le grind, ça ressemble à un immense défouloir et si j’avoue que cela m’échappe, cela semble plaire. Pourtant, Napalm Death j’ai eu essayé mais les speechs entre les morceaux m’ayant semblé plus longs que ces derniers, je n’avais pas insisté. Nails complète avec une vraie dimension chaotique donc l’aspect bordélique est assumé (ce qui me rassure un peu même si c’est un peu le boxon à écouter).
Après, Nails a aussi un parcours étonnant. Quatrième album en quinze ans le dernier datant de 2016. Huit années pour dix-sept minutes de zik, faut admettre ça ne fait pas un très bon ratio. Aussi, dans ce laps de temps, le groupe a connu une annulation de tournée et surtout un renouvellement complet d’effectif autour de Todd Jones, guitariste hurleur grand maître à bord. Par authentique professionnalisme, je cite Shelby Lermo (guitare), Andrew Solis (Basse) et Carlos Cruz (batterie) qui accompagnent désormais notre Todd Jones en espérant que le groupe ait enfin trouvé un bon équilibre leur permettant d’enchaîner. Musicalement, n’étant pas trop au fait de ce style, j’ai trouvé le disque plutôt écoutable avec quelques bonnes variations. C’est rapide, dense, chaotique mais énergique. La violence est ici poussée à son paroxysme. A réserver aux fans du genre.