Nous partons outre atlantique pour découvrir Laguna. Mais pas en Amérique du Nord, non, nous allons au Mexique puisque c’est de cette contrée que nous vient ce groupe, formé en 2018 et qui présente son tout premier album. Composé d’Andres Espada au chant, José Mesta à la guitare lead et Firio Veràstegui à la guitare rythmique, Daniel Mesta à la basse, et Sergio Mtz à la batterie, si Laguna est une totale découverte par chez nous (ainsi que pour l’auteur de ces lignes), ils se sont bâtis une belle réputation dans leur pays an tournant notamment avec Timo Tolkki et The Warning qui montre le chemin que le metal mexicain peut s’exporter et qu’il est bourré de talent.

Laguna propose un rock mélodique, d’aucun diront AOR, et il faut reconnaitre que par moment effectivement c’en est. Les titres s’enchainent avec facilité, tous sont mélodiques à souhait sans trop en faire. Les claviers sont très en retrait ce qui est plutôt une bonne nouvelle, et le chant d’Andres Espada, très aigu par moment, est parfaitement maitrisé. Son timbre de voix rappelle par moment Bon Jovi, ou encore Steve Perry mais s’intègre parfaitement à l’ensemble.

Aucun des musiciens ne tire la couverture à soi pour en faire des caisses, même si parfois les solos de gratte sortent du lot (bah oui ils sont bons). Le seul reproche que l’on peut faire à cet album serait peut-être le manque de variété, et le sentiment que, bien que les titres s’enchainent à merveilles, on a parfois l’impression d’une certaine redondance. Pas grave, le groupe a tout l’avenir devant lui pour corriger ça et nous proposer un second album qui devrait surpasser celui-ci. Cela reste malgré tout un très bon premier album, dont la production est à souligner tant le son est excellent, une belle découverte Laguna.

Nous n’attendons plus que leur passage en Europe pour voir ce que ces titres donnent sur scène, en espérant une trajectoire aussi sympa que celle de The Warning.