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King's X |
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XV |
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Octobre 2008 |
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Hard Rock |
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Didier |
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18/20 |
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C H R O N I Q U E
Je m'en vais réparer une injustice avec cette chronique d'un album sorti fin 2008, que notre site vénéré n'a pas vu passer. Je vais même lui décerner un coup de coeur, pour qu'il nous reste une trace dans les coups de coeur 2008. Je veux parler de King's X - "XV". XV, comme le 15ième album de ce groupe mythique qu'est King's X. Quinze album, avec des hauts et des bas, mais un trio inchangé et fidele à un style. La façon de gérer cette carrière fait un peu penser à Rush, un autre trio, canadien celui-la, mais qui ne fait aucune concession quant à la gestion de sa carrière. Idem pour le trio Texan. On retrouve le chant caractéristique de Doug Pinnick bassiste puissant charismatique, le jeu de guitare et le chant de Ty Nabor, ainsi que le jeu de batterie à la fois progressif, et puissant (faut quand même assurer dans un trio) de Jerry Gaskill, ensemble depuis 1983.
Plusieurs étapes ont jalonné la carrière de King's X, mais pour faire simple on va dire que depuis l'album précédent "Ogre Tones", ils semblent revenu à la formule qui avait fait ses preuves dans leurs 4 premiers albums (formule abandonnée quelques temps, ce qui fût pas mal critiqué). Bref, du bon vieux King's X comme on l'aime dans ce "XV". Plusieurs facettes dans cet album, puisque plusieurs compositeurs et même plusieurs chanteurs. On attaque avec un lourdingue mais excellent "Pray" un thème récurent chez eux (taxé de Christian Rock à leur début). On trouve des morceaux mid-tempo souvent chantés par Ty comme "I just want to live", "Repeating Myself" ou "I don't know", mais aussi par Jerry avec "Julie", des morceaux plus péchus, plus blues, plus groovy, martelés par Doug, comme "Blue", "Rocket Ship" et toutes les autres bombes décrites ci-dessous. Peu importe l'auteur en fait, le résultat est excellent, les refrains sont méga-accrocheurs, la prod super puissante. Ca décoiffe vraiment, mais avec une certaine subtilité qui a fait la renommée du trio. Il y a un bon paquet de petites bombes. "Blue" déjà cité, mais que dire d'un "Alright, brut de fonderie, aux choeurs quasi gospels. Tout simplement génial, ma chanson favorite. Comment ne pas sourire et marquer le tempo de la tête à l'intro de "Broke", l'autre bombe de l'album, sous forme de blues qui tue. Quel refrain putain les mecs, j'aurais donner cher pour aller les voir lors de leur unique date à Paris. J'oubliais aussi la bombasse "Move", où, si vous voulez savoir comment jouer de la basse dans un power trio, vous pouvez en prendre de la graine, di diu, ca ronfle, ca claque, tout comme je les adore. Pourquoi les compositions de ces mecs ont l'air si simples et pourtant sont d'une efficacités de malade. La classe vous dites ? Ben ouais je crois que c'est ça. En fait en le réécoutant, je m'aperçois qu'il serait honteux de ne pas aussi vous parler de "Stuck", et son refrain "I'm stuck in the middle" chanté par Doug, presque comme une prière Gospel (encore une fois), et son solo de guitare déjante, tout comme le sublime "Go tell somebody", qu'on se verrait bien chanter à tue tête dans une église (à part que j'y vais jamais, mais bon c'était une métaphore). Encore un de mes morceaux préférés. Doug balance : "if you like what you hear go tell somebody", et je réponds: "ben c'est ce que je suis en train de faire en fait". Sur la fin on a droit à un très bon "Love and Rockets", et un véritable 12-bar blues de malade, "no lies" que je trouve étonnant d'authenticité.
Au final 14 morceaux sur cette galette, et RIEN A JETER. Juré ! Même si j'ai un petit faible pour les compos de Doug et surtout son chant (et son défaut de langue génial), l'alternance des inspirations des 3 lascars, dans cette galette, rend assemblage tout simplement génial. Si vous êtes passé, comme moi, à coté de ce skud, c'est le moment de vous racheter une conscience. Pour moi c'est fait. Ce message s'adresse aux fans de King's X de la première heure, ou bien aux fans d'"Ogre Tones" ou bien et surtout à ceux qui ne connaitraient pas bien ce groupe phénoménal.
'nuf said...
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