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Artiste/Groupe: |
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CD: |
Kenny’s Dead |
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Date de sortie: |
Septembre 2023 |
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Label: |
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Style: |
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Chroniqueur: |
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Note: |
15/20 |
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La Franche-Comté se porte bien. Dans la foulée de ses porte-étendard Membrane, Horskh, Swarmageddon, Jack And The Bearded Fishermen et autre Alta Rossa, pléthore de jeunes groupes leurs emboîtent le pas tels que Kamienski, Blend Of Stones, Torve, Moon Circle, etc. Un petit nouveau se rajoute à la liste et vient enrichir la scène Dijonnaise : Kenny’s Dead. C’est en 2022 que Francky (chant), Lucas (basse), Franck (guitare) et Djeep (batterie) créent le groupe Kenny’s Dead, le style va s’affiner pour correspondre et retrouver un peu de chaque influence des quatre musiciens qui en sont loin de leur coup d’essai, leurs expériences musicales étant longues comme les deux bras. Il y a un peu de Nirvana, Alice In Chains, Black Rebel Motorcycle Club ou Soundgarden là dedans. Inutile que je vous dise d’où viens le nom du groupe, les quatre compagnons de bon son grunge gras et brut aimant aussi la culture geek et autre South Park related. La magie opère rapidement et le groupe compose une dizaine de morceaux et en retiens six pour ce premier EP autoprod enregistré à Dijon au studio Triphon par Robin Mory. On est direct plongé dans le bain 90’s avec 666 et son rock n’roll flirtant avec Motorhead absolument jouissif, LE hit de cet EP qui s’écoute fort, la vitre de la voiture ouverte avec un esprit de liberté. La voix de Francky convient bien à ce style, une voix clair mais qui ne force pas dans les aigus. Dans le dernier tiers de ce morceau Franck nous gratifie d’un joli solo de guitare, le rythme ne faiblit pas du début à la fin, une bien belle entrée en matière. Demon est quand à lui bien plus émotif, mélodique mais avec une belle montée d’adrénaline. Une vraie tension, palpable, présente, qui ne nous lâche pas tout au long du morceau. Proche d’un Soundgarden, ce titre porte vraiment le sceau des années 90. Là où Robin Mory a vraiment soigné la prod, c’est dans la clarté et la parfaite audition de tous les instruments, preuve en est Human Dog dans lequel on entend parfaitement la basse de Lucas, ses lignes de basses sont d’ailleurs exquises, la guitare se fait plus claire et aérienne, c’est la batterie de Djeep qui accompagne la basse de manière aussi soutenue dans ce Human Dog efficace et lui aussi très grunge mixé à la sauce indie rock. Le rythme devient à nouveau plus soutenu sur Leave Me Alone, une escapade noise rock réussi par le groupe qui prouve que Kenny’s Dead a plus d’une corde de guitare (ou de basse, ou vocal) à son arc. Cette variété de style avec tout de même une ligne conductrice bien présente est un véritable atout pour le groupe. C’est d’ailleurs à nouveau vérifier avec le très bluesy Rest In Peace qui fait clairement pensé à Knuckle Head. Asylum vient fermer ce premier EP, l’occasion d’apprécier une nouvelle fois le talent de Franck à la guitare qui a la faculté de sortir des riffs et des solos intéressants. Asylum commence très calmement pour terminer à fond, Francky s’époumone sans vergogne. Six titres qui passent tellement bien qu’on appuie à nouveau sur la touche play à la fin des dernières de notre de Asylum, et ça c’est bon signe. Kenny’s Dead a brûlé les étapes, profiter au mieux de l’alchimie qui se dégage du quatuor, composé rapidement, a enregistré un clip et sorti ce premier EP. La suite ? On ne peut que les encourager à continuer ainsi et surtout pas appuyer sur la pédale de frein, cette productivité leur va si bien. Un premier EP de bien bonne facture à écouter sans modération.
Tracklist Kenny’s Dead : 01. 666 02. Demon 03. Human Dog 04. Leave Me Alone 05. Rest In Peace 06. Asylum
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