C H R O N I Q U E

Issa, de son vrai nom Isabell Oversveen est une chanteuse norvégienne. Voilà, voilà...  Ah, vous voulez un peu plus de détails ? Bon, OK.
Alors, je vous entends déjà (si, si, j’ai un côté médium) vous poser la question à cent balles : "mais que fait donc cette bimbo sur le génial site d’aux portes du metal ? A la tronche de la pochette, ça n’a pas l’air très Metal, tout ça..."
En fait, je me pose un peu la même question que vous. Car il est clair que pour parler de Metal, il faut quand même que ça pète bien et là, comme ça, en survolant l'écoute... même avec les quelques invités métalleux venus co-écrire des titres ou placer un solo sur l’album (dont le plus connu doit être Robert Sall de Work of Art, c’est dire...), je n'ai pas l'impression que la petite Issa puisse s'enorgueillir de faire partie de la famille...

Mais bon, allons-y quand même pour une écoute attentive, je vais peut-être découvrir la perle rare (ça arrive...).
Le premier morceau est introduit avec un gros synthé Bon Jovien mais le titre sonne bien plus soft (les guitares ne sont pas bien violentes) que n’importe quel morceau du roi du Heavy Rock burné américain. Ca sonne assez pop en fait. Trop pour moi. Voilà, c’est dit. Et tout l'album est dans ce style.
On est sur un croisement Avril Lavigne (mouais, ce n’est pas ma tasse de thé), Celine Dion (pour les parties larmoyantes) et Amy Lee (pour les moments les plus méchants mais peu nombreux, il faut bien le dire). Et ça, ce n’est pas moi qui l’invente, c’est la maison de disque qui le dit (sauf les ajouts entre parenthèses, ça, c’est de moi).
Alors, c’est vrai, les ritournelles sont jolies, c’est bien chanté, les refrains sont bien pensés, on retient les mélodies assez facilement, il n’y a pas trop de ballades sirupeuses (deux sur onze titres), les paroles sont gentilles… tout ça, tout ça. Mais moi, ça ne me parle pas. C’est tout. Il ne se passe rien. Electrocardiogramme plat... Ah si ! Ah, ben non...

Je vais donc arrêter là cette chronique car je ne vois pas grand chose d’autre à ajouter.
J’en reviens à ce que je notais plus haut, à savoir que je ne sais pas trop pourquoi cet album nous a été proposé (et surtout, pourquoi j’ai demandé à le chroniquer !) Bon, je vous avoue tout. Je me suis fait avoir. C’était annoncé comme du "Metal mélodique". "Mélodique", oui, je vois bien, mais "Metal"... je cherche encore. Ce n’est pas parce qu’il y a quelques guitares électriques que l’on peut qualifier de "Metal" cette musique. Enfin, il me semble...

Je n’ai pas envie d’être méchant gratuitement avec un album qui n’est pas fait pour moi car il y a forcément un public qui appréciera. Vous avez tous compris de quoi il s’agit. Ceux d’entre vous qui ont trouvé le dernier Within Temptation un poil trop dur, cet album devrait vous satisfaire. C’est quand même bien fichu dans l’ensemble. Mais vous comprendrez bien que le gars qui a chroniqué Taake, Vallenfyre et Thulcandra dernièrement n’était pas préparé à ça. Pourtant, j’ai des goûts assez larges : j’ai aussi chroniqué Arven (du vrai Metal mélodique, là) et le dernier Opeth qui n’est pas une référence en terme d’agressivité. Mais là, c’est trop (mou) pour moi.

Pour la note, je suis bien embêté. Je proposerais bien à chacun de noter cet album comme il le souhaite. On peut lancer une opération "une note pour Issa" sur notre forum et on fera une moyenne. Je vais mettre le curseur sur 10 et à vous, lecteurs du site, de faire monter ou baisser ce curseur. Un truc comme ça. En plus, c’est sympa, ça fait interactif. Didier, on peut ?
Sur ces mots, je vais me réécouter le dernier Vader. Je sais pas pourquoi mais là, j’ai besoin d’un peu d’agression sonore...

Tracklist de The Storm :

01. Looking For Love
02. Please Hold On
03. Take A Stand
04. Invincible
05. Two hearts
06. Black Clouds
07. You're Making Me
08. We're On Fire
09. Too Late for Love
10. What Does It Take

Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum !