Hé les gars, Isospin c’est une « Grandeur physique portée par les noyaux, les nucléons et plus généralement les hadrons, conservée au cours des interactions fortes », ben ça si c’est pas du nom, moi je suis à côté de la plaque. D’ailleurs, et pour être totalement honnête, mon niveau de physique fait que je n’ai absolument rien compris à cette définition, et j’avouerai que je m’en fous un peu à ce stade, puisque c’est aussi et surtout le nom d’un groupe de prog mélodique australien dont on parle déjà depuis quelques lignes ici. Plutôt qu’un groupe on pourrait le considérer comme un duo puisqu’il s’agit de l’alliance musicale d’Ilias Papadopoulos qui s’occupe de tous les instruments et Raphael Silva qui lui a pris en charge tous les chants. C’est dans un univers bien barré vers un voyage apocalyptique que nos compères nous entrainent dans leur monde à travers cet album que recensent les singles précédemment sortis sur des EP, plus du nouveau matériel pour joindre l’ensemble et nous faire partir très loin.
A partir de là, la suite de ce papier risque ne pas être très longue, sauf à devenir redondant dans mes bla bla car les neuf titres d’Aftermath Chronicles sont assez proches les uns des autres dans leurs constructions. Non pas que ça soit naze, au contraire, on prend bien son pied à les écouter et tout s’enchaine bien comme il faut. Dès Seven Of Heart, le groupe balance un riff qui percute de malade, un speed juste ce qu’il faut et rajoute là-dessus une dinguerie de refrain dont voici l’extrait, suivi de Jugement Day évoqué juste après :

Au fur et à mesure de l’écoute on retrouve, comme je le disais un peu toujours cette même ambiance avec, ça et là des petits trucs en plus, tel le solo énorme sur Judgement Day, ou la rythmique péchue de Tempest, ou encore les chœurs qui donnent un côté original sur A Wanderer’s Lament et même s’il est important de laisser l’auditeur se faire sa propre opinion et ne pas tout dévoiler de cet opus, je ne peux résister de faire mention du solo de warrior qui arrache la moquette sur ce titre, et rien que pour ça, je l’ai foutu ça dans ma voiture plein pot, quel panard, mais là n’est pas le propos, je m’égare un peu, mais voici le titre en question qui m’a bien retourné:

Les neuf titres d’Aftermath Chronicles sont bons sans aucun remplissage poussif comme on pourrait en trouver parfois. C’est le genre de truc à conseiller à tous les amateurs de prog mélodique qui vont y trouver leur compte.

Tracklist d’Aftermath Chronicles :

01. Aftermath Chronicles (intro)
02. Seven Of Hearts
03. Judgement Day
04. Thorns
05. Bloodborne
06. Tempest
07. Fire In The Sky
08. Veil Of Lies
09. A Wanderer’s Lament