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Hypocrisy |
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End Of Disclosure |
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Mars 2013 |
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Nuclear Blast |
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Death Metal Mélodique |
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fifi59 |
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16/20 |
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C H R O N I Q U E
Il est infatigable l'ami Peter Tägtgren, entre Pain (sept albums), Hypocrisy (ses désormais douze albums) et ses activités de producteur (Immortal, Dimmu Borgir, Dark Funeral, Septicflesh et tout récemment Amorphis), il est continuellement en mouvement ! End Of Disclosure est donc le nouvel opus d'Hypocrisy, groupe de Death Mélodique dont le style et le son (made in The Abyss Studio, un gage de qualité) sont caractéristiques, reconnaissables entre mille. Aux côtés de Peter (chant, guitare, claviers), on a toujours Horgh (Immortal, batterie) et Mikael Hedlund (basse).
End of Disclosure incarne à mes yeux une sorte de best of des caractéristiques du combo. Ainsi, le titre éponyme, qui ouvre l'album, propose un Death mélodique au rythme posé, rythmiquement imparable, avec des aspects mélancoliques (bien soulignés notamment par les claviers), un refrain accrocheur et un chant black, tandis que le morceau suivant change de registre. Cette fois, avec Tales Of Thy Spineless, nous avons affaire à un Death qui élève le tempo sur les parties les plus brutales, propose de bons plans heavy et s'avère plus direct tout en demeurant très varié ; quant à Peter, il utilise trois registres de chant (death, black, parlé). Ce qui par contre ne change pas, c'est l'approche mélodique du refrain, véritable marque de fabrique du groupe ! Troisième titre et troisième approche avec The Eye, compo proposant des aspects thrash et heavy et au sein de de laquelle Peter poursuit ses variations vocales, poursuivant avec le black, le death ou le parlé (au sein d'un bon passage atmosphérico/mélancolique). Petite surprise avec le refrain, certes toujours aussi mélodique mais qui cette fois a la couleur d'un titre de Pain... un pont entre les deux combos bien sympa à creuser pour l'avenir ? La pression ne se relâchera ni avec le brutal United We Fall, assez typé Black/Death et d'une efficacité redoutable, ni avec 44 Double Zero, très Heavy/Death Mélodique dans l'âme, avec un chant qui me fait parfois l'effet d'une conjugaison Udo / Peter ! End of Disclosure est particulièrement diversifié, rien n'est véritablement prévisible d'une compo à l'autre et ce n'est pas Hell Is Where I Stay, titre lourd à souhait, qu'on pourrait qualifier de Heavy/Doom, qui viendra contredire cela ! Place au mélancolique et au tempo toujours posé Soldier Of Fortune, qui précède un When Death Calls incorporant des riffs saccadés dans une première partie et se tournant ensuite vers un Death rapide et assez brutal dans une seconde plus courte mais ô combien prenante, la fin revenant vers le style du début du morceau. Enfin, pour clore l'album, nous repartons vers un low / mid tempo avec le très mélancolique The Return.
End Of Disclosure n'est pas l'album d'une écoute (lors de la première, je n'étais pas des plus convaincus, je le concède), il en nécessite en effet plusieurs pour se l'approprier intégralement et appréhender la diversité des lignes mélodiques et vocales qui le composent. Mélodique, mélancolique, puissant, violent, voire atmosphérique, ces cinq qualificatifs me semblent pas mal refléter les divers moments inscrits au sein de cet opus très réussi que je vous recommande de découvrir !
Tracklist de End of Disclosure :
01. End Of Disclosure 02. Tales Of Thy Spineless 03. The Eye 04. United We Fall 05. 44 Double Zero 06. Hell Is Where I Stay 07. Soldier Of Fortune 08. When Death Calls 09. The Return
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