High On Fire


Artiste/Groupe

High On Fire

CD

Snakes For The Divine

Date de sortie

Mars 2010

Style

Heavy doom\'n roll

Chroniqueur

Xav

Note Xav

17/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

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C H R O N I Q U E

Vous aimez Motörhead, le doom, le heavy et le thrash ? Alors vous êtes comme les trois membres de High On Fire, et vous êtes chanceux puisque les californiens reviennent, trois ans après le très bon «Death is this communion». Et comme en atteste la note ci-contre ils sont en forme !

Dès le premier titre éponyme on sent que l'on a entre les oreilles du lourd, du bon, bref sans crier victoire trop tôt, on se dit à demi-mot que l'on réécoutera encore ce disque dans quelques années. Mais calmons nous, il reste sept pistes et on n’a pas envie de déchanter…Donc on continue l’écoute. On monte le son. Puis on réécoute. On monte le son. On réécoute. Encore un poil plus fort. On est bien. Voila, c’est tout. Merci.

D'accord, ça fait un peu léger pour vous convaincre. Décrivons donc un peu plus dans le détail cet objet. On y trouve deux types de titres : les directs et…les autres. Quatre morceaux font partie de la première catégorie, même s'ils durent parfois plus de six minutes : heavy, thrash et rock’n roll. Souvent rapides («Frost Hammer»), dotés d’un chant agressif («Ghost neck»), de double pédale («Fire flood and plague») et de solos (ou i) bien sentis («Holy flames of the firespitter») on a là du couillu, du velu, du gras. Ce qui plaira aux fans du groupe, assurément !

Venons en aux autres compositions, celles qui font que cet album est au dessus du lot. D’abord, j’en parlais plus haut, la chanson titre : «Snakes for the divine». Le riff d’entrée est formidable et la suite… Comment dire ? Pas une seule faute de goût le long des huit minutes et quelques qui suivent. Je ne la décris pas pour que vous la découvriez par vous même. On ne s’en lasse pas ! Un autre morceau qui dépasse les huit minutes est «How dark we pray» et si le rythme se ralentit, c’est pour mieux asseoir une ambiance plus funèbre, plus doom quoi, et aussi pour mieux pouvoir réaccélérer par la suite. Enfin, mon coup de coeur personnel est «Bastard samuraï», qui lorgne aussi du côté du doom, rappelant que le frontman Matt Pike fut le fondateur du groupe de stoner sabbathien ou (thiste ?) mégaculte nommé Sleep. Rien d'autre à ajouter. A part peut être : Vive le rock n’ roll, vive High On Fire !