Chronissimo : Hecatomb, entité australienne récemment formée et au nom très générique, ça n’a rien de fin mais ça se mange quand même sans faim. Encore des gus qui ont trouvé ça drôle que des mettre tous les potards à fond et de faire le plus de bruit possible dans leur garage, pour faire chier les voisins. C’est ce que ça évoque de prime abord… et même après, d’ailleurs. Les mecs jouent à une vitesse (pas spécialement rapide, en fait) qu’ils maîtrisent assez mal, le chanteur hurle à tue-tête, le batteur s’emmêle les pinceaux, le riffing est limite brouillon (je suis sympa). Mais quelle sauvagerie et quelle spontanéité ! Ça fait toujours plaisir de se remettre dans la peau d’un ado rebelle lassé des sorties formatées et qui veut juste jouer du meeeeetaaaaal !!!! et le crier sur les toits. On se retrouve au milieu des tapes des années 80, que les fans s’échangeaient déjà au-delà des frontières bien avant la mondialisation et l’ère numérique. Un truc qui serait vite tombé dans l’oubli, noyé dans les démos du même acabit, mais qui fait tout de même son petit effet au chanceux qui serait tombé par hasard dessus. Voilà ce que ça m’inspire, ce Horrid Invocations. Eh bien, croyez-le ou pas, je me le suis passé plusieurs fois de suite après la première écoute. Et ça m’a donné la banane. Tracklist Horrid Invocations :
01. Metal Maleficium 02. Queen Of Perversion 03. Black Winged Pestilence 04. Fields Of Gorgoroth
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