HATESPHERE

Artiste/Groupe

Hatesphere

Album

Serpent Smiles And Killer Eyes

Date de sortie

30/04/2007

Style

Death-Thrashcore

Chroniqueur

Damien

Note

17/20

Site Officiel

http://www.hatesphere.com/

C H R O N I Q U E

Nos amis poètes danois reviennent peu de temps après "The Sickness Within" nous botter le cul. Le Trashcore qui avait opéré un sérieux virage Hardcore lors de Ballet Of the Brute revient à quelque chose de plus métal. Alors autant vous prévenir, si la voix de Jacob Bredahl vous saoule, passez votre chemin. Par contre si vous trouvez qu'elle est tout à fait appropriée à la musique alors foncez.

Dès le monstrueux "Lies And Deceit" d'ouverture vous allez être happés par un TGV lancé en pleine ligne droite dans votre gueule. Sautillant, mordant, il vous choppe pour ne plus vous lâcher. La signature metal du titre rend le tout encore plus irrésistible comparé aux précédents essais. Et "The Slain" de vous écraser avec sa mosh-part lourde comme une tarte 3 fromages en plein été.

Le rythme est lancé et Jacob prend une voix parfois black sur "Damned Below Judas", alors que l'écrasant "Drinking with the King of Dead" nous remémore le monstrueux "Only The Strongest..." de l'époque Ballet Of The Brute. Mid-Tempo annihilant les pauvres nonos des pauvres auditeurs, le riff vicieux tournoie et assomme littéralement toute concurrence éventuelle.

Le groupe repart de fort belle manière avec un "Forever War" au goût guerrier et au riff majestueux.

Le plus convenu "Feeding The Demons" parlera aux Die-Hard fans du groupe alors que "Floating" entretient une résonance et des intonations presque SludgeCore.

Un hymne que l'on devine dès le titre se pose en tube ravageur, "Let them hate", véritable condensé de Hatesphere passé à la moulinette "tabassage en règle".

Et enfin, comme ça, l'air de rien, les danois ferment ce chapitre par un titre basé sur une atmosphère d' "Absolution" dantesque à la Dimmu Borgir pour un titre fort et qui voit Jacob Bredahl éructer ces toutes dernières colères.

Alors voici en gros un album qui risque fort de constituer LA baffe de l'année 2007. Hatesphere tient enfin l'équilibre idéal et à enfin trouvé comment massacrer son auditoire sans le lasser au bout de trois morceaux. Très grand.