C H R O N I Q U E

Si vous n'êtes pas né de la dernière pluie, le nom de Glenn Hugues vous évoquera forcément quelque-chose...Membre de Trapèze dès l'age de 16 ans, chanteur-bassiste de Deep Purple de 73 à 76 (époque Burn notamment...), le pépère de 55 balais aujourd'hui assume depuis 77 une carrière solo non sans mal (il a connu des "problèmes de santé" dans les années 90) mais non plus sans succès (son précédent album "Soul moves" s'est plutôt bien vendu outre-Manche)...

De là à en faire des gorges chaudes dans les colonnes des Portes du métal, il y a un pas que je ne franchirai pas si allègrement que ça !

Tout d'abord et c'est un argument-béton : FUNK, même si ce sont des initiales ( celles de First Underground Nuclear Kitchen ), ça n'est pas du métal ! Et puisque vous avez bonne mémoire, vous vous souvenez sans doute qu'au temps de Trapeze ou de l'album "Feel", Glenn s'était déjà fourvoyé (?) dans le soul...

Oui mais voilà, ici un concept serait en train de naître grâce à la complicité : basse de Hugues et batterie de Smith (Red Hot Chilly Peppers), du "Heavy funk" !

Jetez une oreille sur : "Crave", "Imperfection", "We go to war" ou "Oil and water", vous constaterez peut-être comme moi que malgré toutes les réserves que vous faisiez, vous voilà tombant sous le charme d'une ambiance sirupeuse de par une voix suave, une basse qui claque, une batterie qui cogne et une guitare qui parfois virevolte...et là, vous n'en revenez pas !

N'attendez donc pas d'éventuelles traces de Deep Purple chez Hugues, la page est bel et bien tournée, reste à savoir si vous la tournerez avec lui ou si vous reposerez le livre...