Giant

Artiste/Groupe

Giant

CD

Last Of The Runaways

Date de sortie

1989

Style

Hard FM

Chroniqueur

Hellblazer

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Bien que j'aie une préférence pour son petit frère, Time To Burn, sorti deux ans plus tard, ce Last Of The Runaways a déjà des allures de monstre culte, coup d'essai en forme de coup de maître pour la bande de Dan Huff, le même qui produira les Risk et Cryptic Writings de Megadeth dix ans plus tard (d'où leur son plus soft et incroyablement accrocheurs au niveau des mélodies). Passé relativement inaperçu en France, dommage... par contre, aux USA, attention...

Giant et son oeuvre, courte mais ultime en la matière de hard FM (beeerk, quel terme pourri et péjoratif) c'est comme rassembler le meilleur des plus grands groupes de Hard US, passer le tout à l'alambic et en sortir la quintessence.

Car tout comme sur son frère cadet d'album, Giant tape-là un coup très fort et lache dans la nature un hard rock certes pas très novateur dans le style, mais d'une qualité rarement égalée... c'est un peu comme si un disque était rempli de hits de la stature de Eye Of The Tiger de Survivor par exemple ou de Bad Medecine de Bon Jovi... mais en mieux !!! Non, sérieusement, l'inspiration de ce groupe est incroyable, la recherche dans les mélodies atteint un tel niveau qu'elles ne vous quitteront plus jamais les synapses. Riffs mortels, refrains catchy à l'envi, ponts et breaks judicieux. Seule ombre au tableau : les mulets de compétition qu'arborent les quatre permanentés (à l'époque), qui font bien rire quand on voit leurs tronches sur la pochette... mais franchement, on s'en tape, car ce sont des tueurs.

Chaque titre fait mouche. Précision importante : bien qu'étant au pays des hardos FM chevelus de chez l'Oréal, on ne nage jamais dans la mièvrerie. On est dans le rock, le vrai, plutôt couillu, qui ne limite jamais l'utilisation des six-cordes sauvages (jouées par Dan Huff, qui chante également... quel talent, le bougre !). Et quand on fait dans la ballade (inévitable), il y a de quoi pleurer : I'll See You In My Dreams vous fera bouffer du kleenex au kilomètre, autant que Shake Me Up vous fera sauter dans tous les coins. Festives, énergiques et pas mielleuses pour deux sous, les onze déflagrations qui font vibrer la platine sont d'authentiques tueries.

Il y en a pour tous les goûts, mais QUE les bons goûts. Alors si Def Leppard ou Bon Jovi font partie des sonorités qui ne vous rebutent pas, que vous cherchez LE disque ultime de hard FM, foncez tête baissée sur ce joyau de rock qui les égale sans conteste... pour ne pas dire qui les enfonce (sauf Hysteria, Pyromania et Adrenalize, aussi bons).

Ces messieurs enfonceront le clou trois ans plus tard avec leur chef d'oeuvre, Time To Burn, un sans faute atomique.

 

Tracklist de The Last Of The Runaways :

01. I'm a Believer
02. Innocent Days
03. I Can't Get Close Enough
04. I'll See You In My Dreams
05. No Way Out
06. Shake Me Up
07. It Takes Two
08. Stranger to Me
09. Hold Back the Night
10. Love Welcome Home
11. The Big Pitch

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