Voici un groupe anglo-saxon assez sympa pour nous envoyer une bonne dose de power metal symphonique, porté par des thèmes qui fleurent bon les heroic-fantasy et autres camaraderies qui peuvent paraitre un peu cul cul au premier abord, mais il faudra aller chercher plus loin pour ce premier rencard avec Fellowship. Et bien que le groupe soit tout jeune puisqu’ils possèdent un passé ensemble de seulement cinq années depuis leur création (ils se sont formés en 2019 pour les moins bons en maths que j’imagine déjà regarder leurs doigts pour compter), ils nous proposent ici avec The Skies Above Eternity leur second album, auquel on peut rajouter un EP sorti au tout début de leur carrière. Ils jouent aussi dans la stabilité puisque le line up du début est toujours le même avec Callum Tuffen derrière les futs, Matthew Corry au chant, Brad Wosko et Sam Brown aux six cordes et Ed Munson à la basse, ce dernier ayant rejoint le groupe l’année dernière.

Fellowship est marqué par un jeu de batterie très speed, presque trop diront certains, et des parties de guitares claires (presque trop diront…bon j’arrête) sans pour autant prendre le dessus sur le reste. Il n’empêche qu’on chope ici et là des moments carrément sympa, surtout sur les solos qui font à chaque fois mouche, je laisse le plaisir à nos estimés lecteurs d’aller fouinasser pour les découvrir sur cette galette. Le chant clair de Matthew Corry est juste y’a rien à dire sur le bonhomme, sauf qu’en ne voulant pas en faire des caisses, il reste effectivement bien dans les clous, mais ne permet pas de nous emporter, et c’est bien dommage. Tout se ressemble un peu avec ce sentiment fort peu agréable d’écouter tout le temps le même morceau, efficace certes, mais pas emballant pour deux sous. En son temps l’ami Florentc avait chroniqué le premier opus de Fellowship et bien insisté sur la ressemblance avec Dragonforce. Bon on va faire simple, cette fois-ci ce n’est même plus une ressemblance, mais presque une copie tant le groupe reste enfermé sur cette ressemblance. C’est bien simple ils n’arrivent pas à s’en détacher, j’ai pensé à cette comparaison presque sur chaque titre. Aie les gars, c’est pas bon ça, il aurait fallu s’émanciper un peu, on va vite s’ennuyer surtout, si ce n’est pas déjà le cas pour une bonne partie des auditeurs, dont je vais très très vite gonfler les rangs.

Si les 42 minutes de cette galette ne sont pas désagréables, on est sur que cet album non seulement ne sera pas sur le podium, mais risque aussi de ne pas marquer le chapitre du Grand Livre du metal d’une pierre blanche.

Tracklist de The Skies Above Eternity :

01. Hold Up Your Hands (Again)
02. Victim
03. The Bitter Winds
04. Dawnbreaker
05. Eternity
06. King Of Nothing
07. World End Slowly
08. A New Hope
09. Memories On The Wind