Fear Factory

Artiste/Groupe

Fear Factory

CD

Mechanize

Date de sortie

Février 2010

Style

Metal insdutriel

Chroniqueur

florentv

Note florentv

16/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

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C H R O N I Q U E

Dix ans d'errance, cinq ans de silence. Fear Factory sort enfin de la tempête de ces dernières années, avec le retour de Dino Cazares. Parce que c'est cela qui manquait à Fear Factory, un second pilier. Burton C. Bell avait beau essayé de tenir la barre droite, tout allait de travers pour le groupe depuis Digimortal et le départ du volumineux gratteux. Mais ce retour aux affaires peut aussi ressembler à un besoin urgent de remplir son portefeuille.

Une machine (re)démarre, est c'est Mechanize qui débute. On reconnait immédiatement la patte de Cazares, et l'esprit Fear Factory d'antant est de retour. Les ambiances au claviers, les riffs acérés, les cris enragés, tout y est. Tout ou presque, puisque il manque le batteur phare du groupe, Raymond Herrera. Mais il est remplacé par Gene Holgan qui possède un joli CV, avec une expérience au sein de Death ainsi qu'aux côtés de Devin Townsend. Le bonhomme a bien saisi le style, et il s'insère parfaitement dans le line-up, tout en apportant sa touche personelle. Pas de réelle surprise sur cet album, Fear Factory fait ce qu'il sait faire de mieux : du Fear Factory. Et il le fait bien. Les rythmiques sont en béton armé, toujours aussi froides, implacables, en un mot mécaniques. Et le retour de la machine comme thème principal du groupe est évident : des titres comme Industrial Discipline, Christploitation sont plus qu'éloquents. En guise de single on a le génial Fear Campain, dont le clip tout aussi génial est déjà sur le net. De belles trouvailles parsèment les morceaux comme l'intro au piano de Christploitation, simple mais tellement bien pensée. L'album passe dans nos oreilles comme si de rien n'était, celui-ci regorgeant de très bon morceaux (Powershift et Fear Campain en tête) et on arrive à la fin sans s'en rendre compte. Mais la fin est ... molle. En contraste total avec l'album Final Exit laisse un goût désagréable d'inachevé. Morceau plutôt long, il ferme l'album de façon étrange et peu convaincante.

Le nouveau Fear Factory est loin d'être une arnaque pour renflouer de compte en banque de ses membres. Sans se renouveller outre mesure, le groupe retourne à ses bases et nous pond un très bon album. Seul hic, cette fin pour le moins décevante. L'inconvéniant d'une mauvaise fin, c'est qu'on l'entend en dernier et c'est l'impression que l'on garde. Du coup pas de coup de coeur, mais n'hésitez pas pour autant à vous procurer ce Mechanize au plus vite!