Dark Waters est le septième album complet du groupe de metal symphonique néerlandais Delain, sorti en 2023. L’album a reçu des critiques mitigées de la part des critiques et des fans. D’une part, certains critiques ont loué l’album pour le son puissant, ses mélodies entrainantes et ses paroles émotionnelles. Ils ont apprécié la capacité du groupe à mélanger différents genres, tels que le métal, la pop et l’électronique, et à créer un son unique et dynamique. Certaines chansons, telles que The Cold et Hideaway Paradise, ont été distinguées pour leur voix forte et leurs refrains mémorables. D’un autre côté, l’album a été décrit comme trop stéréotypé et prévisible. Il a été reproché au groupe qu’il s’appuyait trop sur un son établi et ne prenait pas suffisamment de risques ou n’explorait pas de nouveaux territoires. Certaines chansons, telles que Mirror of Night et Tainted Hearts, sont considérées comme des morceaux plus faibles qui ne se démarquent pas. Dans l’ensemble, Dark Waters est un effort solide de Delain qui plaira aux fans du groupe et du genre metal symphonique en général. Bien qu’il ne s’agisse peut-être pas de leur travail le plus révolutionnaire ou le plus innovant, il met en valeur les forces du groupe et met en évidence leur capacité à créer une musique athémique et émotionnelle.
Bon voilà, j’ai fait le job ... mais je vous vois sourciller n’est-ce pas ?! Eh oui, vous vous demandez forcément d’où provient ce formalisme dénoué de tout affect et autres impressions enlevées. Alors est ce que je suis dans une période où le boss du site me met la pression parce que je ne bosse pas suffisamment... ou bien suis-je dans une phase compliquée en matière d’écriture ? Que nenni de tout cela … le diable bleu est devenu fainéant. Rien n’est plus simple que cela. Alors j’ai eu l’idée de tricher un tantinet. De rechercher de l’aide pour écrire une petite Chro à ma place… Et c’est à ce moment que j’ai dérapé plein fer. Faisant appel à ChatGPT, équipé de mes deux doigts tout fébriles, mais peu vaillants, en moins de cinq minutes, je me retrouvais inscrit, requête postée et réponse récupérée. Les yeux grands ouverts à l’instar du Gobi, qui trempe dans ma soupe aux poissons, la bouche immensément ouverte comme le Meije, mon chien attendant croquette, le cerveau sur off en dépose moteur… j’avais réponse rapide à ma requête : « Écrire une évaluation du groupe de metal Delain, dernier album Dark Waters »
Me..e, la machine venait de me pondre un œuf d’assez belle facture au premier coup d’œil. Pas le type provenant de l’hautaine autruche tout de même, mais un joli petit œuf bien roulé, du genre passepartout pouvant créer fierté chez dame poule ou tout autre usurpateur tenté. La chronique semblait même étayée. Bon, ChatGPT a pris les précautions d’usage, car notre poule n’aime pas se mouiller au moment de délivrer son œuf. Elle prévient même : « En tant que modèle de langage IA, je ne peux pas donner mon opinion personnelle, mais je peux vous donner une évaluation générale du dernier album de Delain, Dark Waters, basée sur des critiques et la réception des fans ». L’œuf est mollet, presque mi-cuit, faible en saveurs et assaisonnements, et le chef vous avertit d’une dégustation insipide. OK, on stoppe les frais rapidement, on appuie sur la pédale de la poubelle et on y balance cette daube. Et surtout, on reprend le boulot, Diable Bleu.
Magnifique sortie que ce nouvel album Dark Waters de Delain, je ne l’attendais pas celui-là ... Nouveau line-up également, comprenant le retour de deux anciens membres du groupe à la guitare et à la batterie, un bassiste émérite déjà à l’œuvre lors de tournées récentes, Ludovico Cioffi, et surtout une jeune et nouvelle chanteuse italiano roumaine,Diana Leah, dont l’ensemble du registre fait mouche. Notre Martijn Westerholt au clavier, seul survivant de l’album précédent et du groupe originel, sortant tout juste de phases très difficiles, vient de retrouver au bon moment, forces et créativité pour composer seul ce délice ovaire. On le savait sublime, il démontre encore plus son excellence. Il a de plus, su s’entourer de musiciens et artistes de talent. Et je vous laisse également découvrir et apprécier quelques belles voix ayant participé à l’œuvre. Je ne regrette qu’une seule chose... n’y trouver qu’un seul et unique solo de guitare de sept secondes sur l’ensemble de l’album. Quel dommage ! La musique est pop, mais les thèmes sont sombres, tragiques et nourris d’une actualité moderne.
À partir du moment où vous pouvez supporter le Metal Pop Sympho, toutes, mais alors toutes les compositions flatteront vos oreilles. La galette devient sublime à partir de la qautrième piste, elle fait la part belle aux claviers et aux ambiances électroniques avec une maestria étonnante.
Par ailleurs, je vous recommande la version plus plus, c’est-à-dire celle comprenant les versions instrumentales. Généralement ce type de produits reste commercial et dénué de réelles plus-values, ce n’est pas le cas présentement. Les recompositions instrumentales apportent ici autres choses, une ouverture, une relecture, un supplément d’âme. Voici mon morceau préf, sublime !
Album renversant donc, qui renverse, pardi, et dénote son évaluation froide promulguée par l’IA d’un robot numérique à la mode. Peut être vivrons-nous bientôt dans un monde insipide, régi par des gallinacés de toutes plumes, mais en attendant profitons d’excellentes musiques créées sans IA. Comme dit plus haut, je ne l’attendais pas ... je ne l’attendais plus, j’attendrai les suivants dorénavant, et là, il tourne, il tourne, il tourne… amies lectrices et amis lecteurs, faites tourner inlassablement ce Dark Waters.
Tracklist de Dark Waters :
01. Hideaway Paradise 02. The Quest and the Curse 03. Beneath 04. Mirror of Night 05. Tainted Hearts 06. The Cold 07. Moth to a Flame 08. Queen of Shadow 09. Invictus 10. Underland
