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D E F T O N E S
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C H R O N I Q U ELe monument Deftones est de retour avec le très attendu "Saturday Night Wrist", après avoir sorti trois premiers albums s'avérant êtres des oeuvres majeures, suivi d'un album éponyme fort dispensable, voila une des sorties les plus attendues de l'année. On est déjà heureux que cette galette ait vue le jour, connaissant les problèmes du groupe, ce cher Chino Moreno ayant décidé de se consacrer à son projet solo d'électro "Teamsleep", au beau milieu de l'enregistrement de l'album du groupe. Bref Deftones a failli disparaître, mais Ô joie il n'en est rien, car la naissance de "Saturday Night Wrist" a bien eu lieu.
On retrouve dès le premier titre, "Pink Cellphone", l'esprit des deux précédents albums avec des ambiances très aériennes, quoique d'ailleurs un peu trop, il semblerait que l'ami Chino ne se soit pas repu de l'écriture de morceaux électro. Parce que là, excusez moi, mais elles sont passées où la guitare, la basse et la batterie !
Le titre "Riviere" remonte un peu le niveau, avec une montée constante, pour enfin obtenir un bon riff accrocheur comme Deftones s(av)ait en faire. Mais la qualité de ce titre est somme toute relative à l'ensemble de l'album. D'ailleurs cela ne prend pas deux fois car c'est à peu près la même recette avec "Cherry Waves", et le plaisir à l'écoute de ce morceau est donc tout aussi relatif.
Exercice inédit de Deftones, l'instrumental, avec "U U D D L R L R A B Select Start", ni génial, ni mauvais en soit, il aurait été tout aussi efficace pour un simple intermède de 2 minutes. En résumé cet album est une déception, il semblerait que Deftones n'arrive pas à sortir de son virage emprunté avec "White Pony" et tombe dans une certaine redite qui provoque avant tout de la lassitude. Il faut quand même accorder que Deftones n'a pas non plus pondu un album qui est mauvais en soit, car il est inutile de rappeler qu'on a pas à faire à n'importe qui, mais on est en droit d'attendre de ce groupe quelque chose qui nous retourne vraiment les tripes, et là je trouve personnellement que Deftones commence à se fondre dans la masse, au lieu de continuer à être loin devant tout le monde. A mon humble avis, si Deftones n'avait pas un passif aussi mythique, on ne serait sans doute que très peu à parler de cet album. | ||||||||||||||