Bullet

Artiste/Groupe

Bullet

CD

Full Pull

Date de sortie

Septembre 2012

Label

Nuclear Blast

Style

Hard Rock

Chroniqueur

Orion

Note Orion

14/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Les groupes suédois aiment la nostalgie. Pas mal d'entre eux semblent s'être fait pour spécialité de nous replonger dans les années 70 ou 80 avec plus ou moins de bonheur.
Pour les années 70, citons Spiritual Beggars, The Graviators ou Witchcraft sur les traces de groupes comme Black Sabbath ou Pentagram. Pour les années 80, Steelwing, Enforcer et Bullet qui nous intéresse aujourd'hui déclinent en long, en large et en travers un Metal qui a connu son heure de gloire grâce à des groupes tels que Iron Maiden, Judas Priest ou Accept...

Bullet, dont voici le quatrième effort, s'est spécialisé dans la branche Hard Rock / Heavy Metal en croisant principalement deux influences majeures : AC/DC et Accept.
Et avec ce nouvel album, c’est plus vers AC/DC que Bullet s’est tourné (malgré le lion de la pochette qui, lui, évoque plutôt Accept pour le coup…)
Dès l’intro de Midnight Oil (autre célèbre groupe australien, je ne sais pas s’ils l’ont fait exprès), si vous ne sentez pas la connexion évidente avec AC/DC, c’est que vous n’avez jamais écouté AC/DC (hein, avouez !). C’est peut-être encore plus évident avec le titre suivant, Full Pull ou celui d’après, Running Away... et en fait, avec tous les titres de l’album. La panoplie complète du petit écolier a été achetée : rythmiques à la Malcolm Young faites pour headbanguer comme un malade, beat de chez Phil Rudd fait pour taper du pied, solos à la mode Angus, refrains repris en chœurs à la… AC/DC. Si bien qu’on est parfois pris d’hallucinations auditives (bon sang, ce High On The Hog, il est sur quel album d’AC/DC, déjà ?) Seule la voix du chanteur, elle, n’est pas complètement pompée sur celle de Brian Johnson (heureusement) et évoque un croisement entre le chanteur d’AC/DC et Udo Dirkschneider (ex-Accept).
Heureusement, le groupe tente quelques approches un peu plus personnelles comme sur la fin de Rolling Home, avec solo de gratte accompagné de quelques notes de piano. Ou le solo sur Rush Hour qui n’est pas piqué à Angus, celui-là. Warriors est aussi un peu différent du style des Australiens. Et puis, on pense à AC/DC, oui, mais un AC/DC un brin plus Heavy que l’original tout de même. Les guitares et la rythmique sont parfois plus agressives.
Voilà… à partir de là, difficile de trouver quelque chose d’autre à ajouter. Ah si ! C’est à peine croyable mais c’est bien fichu ! Parce que, un album de AC/DC avec autant de titres sympas, ça fait combien de temps qu’il n’en est pas sorti un ? Si bien qu’on se laisse prendre au jeu. C’est efficace, les compos sont bien ficelées, entraînantes, et aucune n’est là pour faire du remplissage. Bullet va même à l’essentiel car, à deux exceptions près, les titres ne dépassent pas les quatre minutes. Et voilà comment, en à peine trente-neuf minutes, on est bluffé.

Bullet n’a franchement rien inventé, on ne s’extasiera pas devant l’originalité du combo. Toutefois, l’album est plaisant à écouter, tout comme ses grands frères avant lui. Bullet applique une recette archi-connue mais le fait très bien. C’est parfois suffisant pour notre bonheur !

 

Tracklist de Full Pull :

01. Midnight Oil
02. Full Pull
03. Running Away
04. All Fired Up
05. Rolling Home
06. In The Heat
07. High On The Hog
08. Rush Hour
09. Freeriding
10. Gutterview
11. Warriors

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