C H R O N I Q U E

Yes Brutal Truth is back ! Planquez les vieilles, les gosses, les animaux, enfin tout ce qui se mange, ça va voler dans tout les sens et ça sera méchant et sans compromis. Pour ceux qui ne seraient pas fans de Grind ou de métal extrême, Brutal Truth, c'est un des groupes les violents de la galaxie, auteur a la grande époque (1992 !) d'un Extreme Conditions Demand Extremes Response qui colle encore aujourd'hui des roustes a n'importe quel groupe de jeunes énervés (Dead Walking Corpses, chef d'oeuvre de métal définitif)le groupe nous avait un peu laché le siècle dernier avec un ultime Goodbye Cruel World en forme de cerise sur le gateau discographique tourmenté des américains qui splittaient et laissaient orphelins la clique des barbares furieux. Mais grande nouvelle, ils sont donc revenues, cette année, et après des concerts en forme d'entrainement (et quel entrainement !), voici le tant attendu nouveau disque de la bande a Kevin Sharpe, monstre en chef de ces terroristes de la mélodie pop. Play. Attachez vous, c'est partit.

Sugardaddy envoie valser 10 ans de grind a travers la fenêtre, oubliez les derniers trucs violents que vous avez entendus, le groupe va remettre les pendules a l'heure. Début directement sur les diodes rouges, pas d'intro, pas de mélodie d'accueil, c'est direct, violent et c'est bon ! La barbarie revient avec les 1'05 de Turmoil, voyage dans la turbine a réaction d'un avion de ligne, quelle claque. il reste 18 morceaux a passer avant l'attérissage et ça promet d'être mouvementé. Daydreamer et son rythme étudié chimiquement pour vous donner envie de buter tout ce qui se met devant vous tout en faisant ressortir la folie de l'âme humaine. La folie, oui là est le propos. Chaque titre à l'image de War Is Good est une ôdé à la folie, voyant le groupe atteindre des sommets d'inventivité et de barbarie génocidaire.
Et jusqu'au rampant et hors de contrôle Grind Fidelity final qui sonne comme une promesse aux fans, Brutal Truth récupère sans le moindre effort son trône laissé un peu vacant depuis son départ à la pré retraite.

Merde, ils sont encore plus brutaux qu'il y a 20 ans ! Dôté d'une production a toute épreuve, de 20 morceaux dont chacun d'entre eux envoie manger les pissenlit a n'importe quel groupe supposé violent, et surtout toujours empli de cette rage et de cette violence vitale que même Cannibal Corpse a du laisser tomber pour ralentir le tempo, Brutal Truth montre aux côtés de Napalm Death que rien ne vaudra jamais un groupe référence, que personne ne pourra jamais supplanter l'esprit par la technique, que bordel le métal n'a peut être jamais été aussi bon que proposé par ces deux monstres sacrés. Un seul disque violent a acheter cette année ? Non deux, le Napalm et Evolution Through Revolution. Un titre qui résume tout. Fuckin Brutal Truth Rules !