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Blackmore's Night
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C H R O N I Q U EJ’ai les nerfs ! Autant le dire tout de suite, je suis déçu et un peu vexé même. Je vous avais vanté les mérites du DVD de Blackmore’s Night dans une chronique précédente. J’avais été très agréablement surpris par l’ambiance et les morceaux de ce DVD. Je m’attendais donc à une expérience musicale plus ou moins similaire de la part du troubadour et de sa belle. Mais là, je reste carrément sur ma faim. J’en ai surtout ma claque d’attendre le morceau qui va me rappeler pourquoi j’aime tant Ritchie Blackmore, son style, son toucher de manche, autant dans son passage au sein de Deep Purple que de l’époque Rainbow. Car de la patience il en faut : Il faut résister à des morceaux de musique folklorique slave, trois morceaux acoustiques instrumentaux, des chansons molles chantées par la belle voix, christalline certes, de Candice Night, pour enfin arriver à la piste 11. Oui la 11 : The Moon is Shining (Somewhere Over the Sea) à ne pas confondre avec la précédente: Somewhere Over the Sea (The Moon is Shining) (de l’humour british certainement) !! Quelle sens du sacrifice et du devoir, quelle abnégation, car dans les autres morceaux : rien, quetchi, pas le moindre petit bout de solo, d’ombre de solo, d'ébauche de solo. Non. Rien. Niet. Nada. Alors oui il y a ce morceau, rappelant immédiatement la belle époque de Rainbow (Straight Between The Eyes), avec la superbe voix de Candice, ça rend super bien (ce qui m'énerve d'autant plus). Mais c’est vraiment insuffisant et je perds patience, j’abandonne, je lâche l’affaire. On ne m’y reprendra plus.
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