BENEATH THE SKY

Artiste/Groupe

Beneath The Sky

Album

What Demons Do To Saints

Date de sortie

23/01/2007

Style

Metalcore

Chroniqueur

Damien

Note

14/20

Site Officiel

http://www.myspace.com/beneaththesky

C H R O N I Q U E

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, voici le 45678ème groupe de metalcore. Une extraordinaire production avec en géniale nouveauté et totale exclu...euh rien du tout. Ben oui c'est de metalcore dont il est question ici et si un groupe de ce genre apportait une quelconque originalité, ça se saurait. Beneath the Sky donc.

Pour son premier album le groupe a choisi sa manière de faire du metalcore de manière brutale et saturée avec des touches mélodiques (comme c'est original !).

Ca commence par un "Goodfellas" dont le seul intérêt en plus du nom est de sonner violent avec une voix parfois proche du Death.

Puis c'est le drame. Les 5 premiers morceaux défilent comme si on avait mis replay sur un morceau moyen de Zao. La voix singe celle du hurleur de Zao (compatriotes américains) à un point qu'on verrait bien un duo pour voir qui serait capable d'identifier les deux. Le single "7861" paraît être à la limite tiré du Rising End des copains chrétiens mais il faut attendre "How Time Has Changed" pour voir le groupe ralentir la cadence et changer de morceau.

L'album démarre alors vraiment avec l'ajout de touches électro assez bien senties sur "Our Last Road" qui fait beaucoup penser au "Love Lost In A Hail Of Gunfire" des sympathiques Bleeding Through. Le groupe se permet même de finir par un passage totalement barré digne de Mathcore pour LE morceau réussit de cette galette.

Changement de cap avec l'arrivée du chant clair sur "The Reason" (je me disais aussi) qui instaure une bouffée d'air vraiment bien venue. Ambiance Unearth et As I Lay Dying pour un morceau qui se laisse écouter avec un certain plaisir.

Et hop, choeurs tout mignons et très clairs sur "Being In A Coma Is Hell Carried" qui a de forts accents de...Beneath The Sky. Et oui, le miracle se produit, le groupe commence à entrevoir son identité propre avec une fin à la Metallica (le braillard insupportable en plus).

Beneath The Sky reprend les armes pour "Falling In Love With Cold Hand" qui nous gratifie d'une mélodie très réussie même si on ne peut pas en dire autant du chant clair. Assurément un très bon morceau qui ferait passer le groupe devant pas mal de semblables.

On finit par un "Glamour of Corruption" dans la veine des premiers morceaux basé sur un riff à la Hatebreed.

Voici donc un album bien plus intéressant qu'il n'y paraît et qui, une fois mises de côtés les influences flagrantes des américains nous laisse entrevoir un potentiel des plus intéressants qui demandera confirmation lors du prochain essai. Un très bon disque toutefois qui fait renaître l'espoir fou que le metalcore puisse évoluer. Comment ça je rêve ?