Apocalyptica

Artiste/Groupe

Apocalyptica

CD

7th Symphony

Date de sortie

Aout 2010

Style

Metal Classique

Chroniqueur

Ostianne

Note Ostianne

13/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

S'il y a bien un groupe qui utilise des violoncelles mais qui ne fait pas de metal symphonique, mais du metal classique, c'est Apocalyptica. Et les Finlandais nous reviennent pour un septième album, 7th Symphony (hasard ?), avec une pochette presque surprenante. Le violoncelle joue à cache-cache avec nous alors que les ailes déjà présentes sur World Collide sont de retour. Cela signifie-t-il que le groupe met de côté son côté classique et continue dans sa lancée metal ?

Alors, bien sûr que le violoncelle est toujours d'actualité, mais le côté "trop" metal que l'on avait pu reprocher à World Collide est lui aussi de la partie. Et cela se remarque dès les premiers morceaux avec certains invités. Invités qui sont au nombre de cinq cette fois-ci. Dave Lombardo de Slayer, qui était déjà présent sur le précédent opus d'Apocalyptica, nous livre un jeu de batterie qui renforce le côté metal de 2010. Gavin Rossdale du groupe Bush apparait sur le titre End Of Me qui est assez facile d'accès et radiophonique par la musique, la voix ou les paroles et qui a été choisi pour être le single de l'album. Autre homme avec une voix assez rock, et qui fait que Strong Enough n'est pas difficile à mémoriser, et qui colle à la structure assez simple du morceau, j'ai nommé Brent Smith. Broken Peaces, morceau qui hésite entre du vrai metal et quelque chose de plus rock, voit la seule et unique femme au chant, la demoiselle qui officie dans Flyleaf, Lacey et qui a, elle aussi, une voix plutôt pop. Et le dernier invité est le frenchi Joseph Duplantier du groupe que l'on ne présente plus Gojira, et là, ça envoie et il n'est pas certain que le rythme très soutenu et la voix, qui se marient pourtant très bien, plairont aux fans d'Apocalyptica.

Pour retrouver quelque chose de plus classique, il faut attendre le cinquième morceau, Beautiful, pour avoir une influence moins metal, plus douce et mélancolique. Et c'est une impression générale sur les morceaux sans invités, exceptés le premier et dernier qui sont plus sombres, plus énergiques ou agressifs. Par exemple, On The Rooftop With Quasimodo a un rythme lent, sur lequel les violoncelles subissent moins de distorsions pour sonner comme la basse. Même si des sons sont retravaillés, l'essence même de l'instrument transparait, tout comme sur Sacra. Les membres d'Apocalyptica semblent avoir voulu vraiment différencier les morceaux avec ou sans invités. Le problème, c'est que les différences sont peut-être trop grandes et ne permettent peut-être pas une adhésion totale à l'album. Certains morceaux sont trop téléphonés, d'autres sont véritablement opposés et aucun morceau ne ressort véritablement du lot.

Un album en demi-teinte, avec de bonnes idées, mais des univers soit trop faciles d'accès soit plus difficiles, ce qui gâche le plaisir de l'écoute. Il n'est donc vraiment pas certain que ce 7th Symphony plaise à tout le monde et que les points positifs soient suffisants pour ne pas entrainer une déception comme ce fut le cas avec World Collide.

 

Tracklist de 7th Symphony :

01. At the Gates of Manala
02. End of Me (ft. Gavin Rossdale of Bush)
03. Not Strong Enough
04. 2010 (ft. Dave Lombardo of Slayer)
05. Beautiful
06. Broken Pieces (ft. Lacey Sturm of Flyleaf)
07. On the Roaf Top with Quasimodo
08. Bring Them to Light (ft. Joe Duplantier of Gojira)
09. Sacra
10. Rage of Poseidon