L I V E R E P O R T

Airbourne à l'Olympia, moment à ne pas rater pour les amateurs de Hard Rock made in Australia ! Accompagnés des Suédois de Corroded et des anglais de Black Spiders, le show promet d'être explosif.

Corroded sont les premiers à occuper la scène de l'Olympia. Du hard rock métallisant qui ne remporte pas l'adhésion de toute la salle. Une musique de qualité pourtant, avec des musiciens carrés. Mais la sauce ne prend pas avec le public.

Setlist Corroded :

Let Them Hate as Long as They Fear
More than you can chew
Age of rage
Time And Again
I am the god
6 Ft Of Anger

Après Corroded, c'est à Black Spiders de chauffer la salle. Dans un style hard Rock pas forcément très original mais très efficace, le groupe fait preuve d'une énergie entrainante. Porté par un batteur dément, qui s'énerve comme un possédé sur ses fûts, le groupe transmet sa bonne humeur à la salle. Le peuple est prêt pour accueillir Airbourne.

Setlist Black Spiders :

KISS Tried to Kill Me
Stay Down
Stick It to the Man
Trouble
Balls
Just Like a Woman
Teenage Knife Gang
What Good's a Rock Without a Roll?

Les slams avant même que le concert ne commence témoignent de l'état d'esprit de la foule: motivée.

Enfin surgit la traditionnelle intro sur la musique de Terminator, appuyée par un jeu de lumière tout droit sorti de ce film. Et ce n'est pas Schwarzenegger qui bondit sur scène au son de Ready to Rock, mais bien Airbourne ! D'entrée, on remarque la qualité du son. Clair comme le cristal, il est réglé au millipoil. La fosse a implosé, l’Olympia est surexcité. A peine le morceau est-il entamé que les pogos dégénèrent. Avec la même débauche d’énergie s’ensuit Too Much, Too Young, Too fast. Du côté du public, c’est toujours la guerre. Sur scène, les yeux sont rivés sur Joel, le chanteur. Durant tout le concert, il se déplace sans arrêt, dans son numéro de frimeur sympathique. Il se retrouve même inexplicablement dans les balcons à un certain point du concert. Sûrement pour compenser les dangereuses ascensions de pylônes qu’il ne peut pratiquer qu’en plein air. Diamond out of the Rough, magnifiée par l’excellente sonorité, est très bon, et n’est pas sans rappeler Time Machine d’Accept. Cependant, passée l’énergie irrésistible des quarante-cinq premières minutes, le manque de ruptures rythmiques devient gênant. Une désagréable impression de constante répétition s’installe et perdurera jusqu’à la fin. Bien entendu, lorsque l’on connait tous les morceaux et toutes les paroles sur le bout des doigts, cette sensation est bien moins présente, mais plus le concert avançait, plus les escaliers devant les portes de la salle se remplissait. Les pogos calmés après quarante-cinq minutes de furie et les chansons rallongées ont sûrement contribué à cette désertion.

Fidèle à son style, Airbourne enchaine titres sur titres, ne s’arrêtant que pour laisser le temps à Joel de fracasser des canettes de bières sur sa tête et de les envoyer sur le public.
Le dernier album en date, Black Dog Barking, est très bien représenté, avec quatre chansons jouées qui passent la barre de la scène avec brio, notamment Back In The Game. Le concert se finit sur Runnin' Wild, qui a été agrémenté d’extraits de Paranoid, de Live and Let Die et de Dog Eat Dog.

Setlist Airbourne :

Main Title from Terminator 2 (Brad Fiedel song)
Ready to Rock
Too Much, Too Young, Too Fast
Girls In Black
Back in the Game
Diamond in the Rough
Blonde, Bad and Beautiful
Black Dog Barking
Cheap Wine & Cheaper Women
No Way But the Hard Way
Stand Up for Rock 'N' Roll

Rappels :
Live It Up
Raise the Flag
Runnin' Wild (avec des extraits de Paranoid,Live and Let Die, Dog Eat Dog)
 

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