AC/DC

Date

9 Juin 2009

Lieu

Vélodrome, Marseille

Chroniqueur

FlorentV

Photos

Thomas

L I V E R E P O R T

Difficile de commencer ce live report. Le groupe n'a pas besoin d'être présenté, le style non plus, les attentes du concert sont déjà connues. AC/DC fait parti de ces (quelques) groupes qui ont marqué plusieurs générations, dont les riffs trottent déjà dans la tête des nouveau-nés (si c'est pas avant). On ne compte plus les titres cultes, ni les performances du groupe tant cela est inutile. La seule chose qui compte c'est que, 35 ans après leurs début, les australiens sont toujours là et dans la formation presque originelle. Et en ce mardi 9 juin 2008, c'est Marseille qui subira la décharge élctrique haute tension.

En première partie c'est "Café Bertrand" qui arrive dans un stade vélodrome impatient mais tolérant. Malgré un son est assez moyen (ben ouais la première partie ne doit pas faire d'ombre à tête d'affiche), le groupe s'en sort plutôt bien et semble presque ému d'être devant un foule aussi importante. Entre rock et hard-rock, le groupe fait son set. Le chanteur est s'éclate bien, il remercie tout le monde et au cas ou l'on en serait pas sur nous confirme, avec un second degrés évident, que ce n'est pas eux que l'on vient voir ce soir.

The Answer, le groupe qui ouvre pour la tournée "Black Ice", arrive et nous délivre un hard-rock, un peu heavy, mélange entre AC/DC et Led Zep'. Le chanteur a d'ailleurs piqué la chevelure de Robeert Plant. Le Vélodrome, pas encore complétement rempli, fait un bon accueil au groupe. Il faut dire qu'il se bouge pour préparer la foule pour les suivants (bien que cela ne soit pas formcément nécessaire). La bonne humeur est de rigueur, et The Answer annonce l'arrivée imminente d'AC/DC.

A partir de ce moment là, la tension est palpable. La foule se presse contre les barrières, les sièges restés vides se remplissent, le stade réclame le groupe. Je me faufile dans la fosse pour me placer convenablement (un parcours du combattant avec saut d'obstacle, esquive de bière renversée et autre épreuves variées). L'écran géant s'allume alors, faisant défilé une animation qui nous montre un train lancé à pleine vitesse et piloté par un diablotin en habit d'écoliers. L'écran se sépare en deux dans un nuage de fumigéne, de feux d'artifices et laisse débarqué sur scène une locomotive et un Angus Young déjà galopant. "Rock'n'Roll Train", issue du petit nouveau démmare le set d'AC/DC. La chanson est efficace, dans la ligné des tubes du groupe. Les australiens envoient la sauce. Tous les classiques sont joués, de "Back In Black" à "Hells Bells" en passant par "Thunderstruck". Les principaux effets que le groupe a accumulé au fil des ans sont réutilisés mais sans aucune impression de recyclages par manque d'idée. Le strip-tease d'Angus pendant "The Jack", la poupée gonflable géante à califourchon sur la locomotive tapant du pied en rythmes(!) pendant "Whole Lotta Rosie",
la cloche sonnée par Brian Johnson au début de 'Hells Bells", tout y est. Les nouvelles compos trouvent leur places, "Big Jack" est déjà reprise par la foule, de même que " War Machine". Angus Young et Brian Johnson assure le spectacle, l'un dégoulinant, l'autre le sourire jusqu'aux oreilles. La rythmique est toujours aussi implacable, Malcolm Young et Cliff Williams faisant leurs traditionels aller-retour batterie/micro. Le public répond présent du début à la fin, réagissant au quart de tour à la demande du groupe. "TNT", "Dog Eat Dog" en son de parfait exemples. Et quand vient le tour de "Let There Be Rock" et son solo de 15 minutes, plus de doute possible AC/DC est un des plus grands groupes sur scène. Le vilain petit garçon traverse la foule sur la rampe et s'en va sur sa plateforme centrale se rouler par terre au milieu d'une pluie de confettis. Après avoir perdu 25 litres d'eau, l'infattigable garnements et ses compagnons de jeux quittent la scène.
Après quelques minutes de hurlements de la foule, sort au milieu de la scène une fumée provenue de l'enfer et un diablotin cornu pour entammer un "Highway To Hell" tant attendu. Effet de lumières dans tout les sens, fumigènes bref une scène transformée pour ce voyage en enfer. Le groupe termine sur "For Those About To Rock", aggrémentée de coups de canon et d'un feux d'artifice en final.

Rien à redire, AC/DC mérite son statut de groupe intemporel, et fait de chaque concert un événement et ce depuis des années.