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Groupe: |
Triple Metal Dose - Dreamcatcher + Parallel Minds + DemonTool |
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Date: |
26 Janvier 2023 |
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Lieu: |
Paris |
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Chroniqueur: |
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Il est 18h45, je suis devant Les Caves de Saint Sabin, pour y voir trois groupes Dreamcatcher, Parallel Minds et DemonTool. J'ai rendez-vous avec mon acolyte Blaster qui n'arrivera que vers 20 heures, donc je rentre. Je suis dirigé vers un escalier qui descend en sous-sol, arrivé en bas je découvre un lieu déroutant et atypique, je vais traverser un couloir et plusieurs pièces voûtées avant d'arriver à la salle de concert et au bar. L'accueil y est vraiment chaleureux. Amis Parisiens, je vous incite vivement à venir découvrir ce lieu. Après avoir discuté un petit moment au bar avec le chanteur de Parallel Minds, je rentre dans la pièce voûtée dédiée aux concerts, le groupe Demon Tool y fait ses derniers réglages, cela durera encore un petit quart d'heure. La salle se remplit, c'est le moment de monter sur scène. Mais où est Christophe, le chanteur ? Le retardataire enfin là, le set peut commencer. Après une courte intro DemonTool enchaîne avec Immortel et Médaillé, deux titres qui figureront dans le futur nouvel album. Musicalement nous avons à faire à du heavy metal old school où les guitares de Nils Vautey et Olivier Louis-Servais sont tour à tour bien présentes, soit avec des riffs mémorisables ou de très bon soli.
En appui rythmique la doublette faite de Nicolas Auzaneau à la basse et de Jérôme Goek à la batterie est un vrai char d'assaut. Pour les textes, ils sont en français, Christophe Fossard nous les chante de façon magistrale, il a une tessiture vocale assez agréable à l'oreille. Tout cela nous fait de DemonTool une machine à headbanguer efficace !
Les cinq musiciens nous ont offert un set d'excellente qualité, le public est très réceptif, pour ma part tout était bon mais j'ai tout de même une préférence pour les titres Vampires, La Demeure Du Diable, Reine De Beauté, et Soleil Rouge qui m'ont bien fait bouger le teston ! Mention spéciale pour la reprise de La Salsa du Démon en guise de final. Belle prestation, DemonTool est applaudi comme il se doit !
Mon pote Blaster est arrivé, on se retrouve au bar. Et je lui laisse la place pour le reste du live report. Setlist DemonTool: 01. Intro-Prophétie MMXII 02. Immortel 03. Médaillé 04. Une Vie Eternelle 05. Vampires 06. La Naissance Du Mal 07. La Demeure Du Diable 08. La Naissance Du Mal 09. Reine De Beauté 10. Le Fléau 11. Soleil Rouge 12. La Salsa Du Démon (cover orchestre du Splendid) Un peu déçu d'être arrivé si tard et d'avoir loupé Demon Tool, je me réjouis de découvrir Parallel Minds sur scène. Le groupe m'a bien régalé ces dernières années avec ses albums... et surtout avec le dernier en date, l'excellent Echoes From Afar qui fait partie de mon top 2022 (et en très bonne place, clairement dans le groupe de tête). Comme l'a dit Philippe, Les Caves de Saint-Sabin est un endroit qui vaut le détour, la déco médiévale sur ces murs en pierre, l'ambiance qui y règne... un parfum atypique aussi dépaysant qu'agréable se dégage. L'accueil est top, la bière partagé avec mon compagnon chroniqueur fait du bien et le trajet RER / métro n'est déjà plus qu'un mauvais souvenir. Je suis prêt pour me prendre une dose de metal en pleine face. Et vu l'endroit, on ne peut pas fuir, c'est une cave, on est forcément prêt de la scène, c'est parfait !   Les musiciens de Parallel Minds prennent place pour un set qui va durer quarante minutes. Les hostilités commencent avec l'intro symphonique de Feel The Force (le morceau d'ouverture de leur dernier album consacré à diverses œuvres de science-fiction... je vous laisse deviner à quel film se réfère cette composition). D'entrée de jeu, on voit que les musiciens ont un sacré niveau et qu'on ne va pas nous servir une prestation au rabais. Le son n'est pas mauvais même si la guitare de Gregory Giraudo gagnerait à être plus en avant. On n'est pas à plaindre de toute façon... De notre côté, ça sonne quand même plutôt bien alors que le groupe, lui, ne s'entend pas ce qui fait que Stéphane Fradet va être un peu obligé de forcer sur sa voix sans être forcément sûr du résultat. Le bougre s'en sort carrément bien et nous gratifie de jolies envolées ainsi que de belles et longues gueulantes (sur le final de Feel The Force mais également un peu plus tard sur l'excellente Provider Of Sins) qui forcent le respect. Point moins positif pour le vocaliste, à la fin du concert, il se sera un peu flingué les cordes... Le thé et le miel sont à prévoir pour le lendemain !  Le metal ambitieux livré par le quatuor passe très bien sur scène car bien que la musique propose pas mal d'arrangements et influences progressives sur album, les compos ont une base metal, heavy ou thrash, franchement rentre-dedans. En d'autres termes, ça envoie. Le puissant No Fate peut d'emblée rassurer ceux qui craindraient de ne pas pouvoir s'adonner avec ferveur à une bonne séance de headbanging des familles (on remarquera que le chanteur porte un t-shirt Skynet, la fameuse intelligence artificielle qui pose quelques soucis aux humains dans Terminator qui est évidemment le film auquel est consacré le morceau) et Provider Of Sins nous écrase de par son côté pesant et lugubre tout autant qu'elle nous enchante lors de son break accéléré (au riff tout bonnement excellent). Tous ces titres sont extraits du dernier album en date mais Parallel Minds jouera tout de même Syria (très belle compo extraite de Every Hour Wounds... The Last One Kills) et la directe I Am (qui nous vient du premier album Headlong Disaster). Tout cela se passe dans une ambiance plutôt décontractée (Stéphane est souriant ce qui ne l'empêche de livrer des lignes bien agressives quand il le faut), Grégory est plus concentré mais manie son instrument avec dextérité, Eric Mannella nous régale avec des parties de batterie rapides et précises (malgré un léger et court moment de flottement sur Syria car une de ses pédales était en train de se faire la malle... les aléas du direct, comme on dit) et le bassiste Fabien Peugeot, casquette vissée sur le crâne, assure sans problème. L'ambiance dans la salle est de plus en plus chaleureuse au fur et à mesure d'un set très convaincant, ce qui fait que le quatuor est bien acclamé à la fin de chaque compo jouée. Les quarante minutes sont passées bien vite.   Setlist Parallel Minds : 01. Feel The Force 02. No Fate 03. Provider Of Sins 04. Syria 05. Angel's Battle 06. I Am C'est à Dreamcatcher que revient la mission de clôturer cette belle soirée. Vous voulez du heavy old school, légèrement matiné de thrash aux entournures (mais surtout de heavy quand même) ? Vous avez frappé à la bonne porte. Le tatouage "Up The Irons" fièrement arboré par le chanteur Chris Garrel ne saurait mentir : la Vierge de Fer fait partie des influences qui ont bercé le groupe français qui, l'air de rien, fête ses vingt ans d'existence. La salle s'est légèrement désemplie après le passage du groupe précédent mais pendant toute la soirée, les musiciens et leurs potes auront apporté leur soutien aux autres groupes de l'affiche et ça, ça fait toujours plaisir à voir. D'ailleurs, en parlant de Vierge de Fer et de zicos qui restent pour regarder la presta des copains, il y aura en guise de conclusion, une reprise de Wrathchild sur laquelle Chris invitera Stéphane de Parallel Minds, histoire de proposer un petit duo bien sympa. Très cool de terminer par un petit classique, dans une ambiance chaleureuse et détendue (termes qui définissent bien l'ensemble de la soirée de toute façon).   Avant cela le quatuor aura livré des titres qui nous renvoient quelques décennies en arrière, avec une conviction et un amour pour le heavy metal absolument indéniables. Comme les autres groupes, Dreamcatcher bénéficie d'un espace de jeu très limité, les conditions ne sont pas idéales pour mettre en avant une grande prestance scénique, on ne leur en tiendra donc pas rigueur. D'autant moins que Chris Garrel nous attire dans l'univers fantastique ou lugubre du groupe en introduisant certains morceaux comme The Woman In White (qui rend donc hommage à la Dame Blanche) ou Whitechapel 1888 (un des titres que j'ai préféré, avec un côté heavy assez tranchant qui pourrait rappeler Iced Earth par moment), rappelant que celui-là est consacré au célèbre Jack l'Eventreur, et nous invite à chanter sur le refrain de Dreamcatcher. J'ai bien aimé sa façon d'introduire cette chanson, en expliquant que tous les grands groupes avaient un morceau qui portait le nom du groupe... j'ai passé le reste de la soirée à établir une longue liste de contre-exemples (chacun s'amuse comme il peut, je vous remercie de ne pas juger) ! Certains refrains pourraient bénéficier d'une accroche mélodique plus forte je trouve mais la prestation est solide / carrée. Mention spéciale au guitariste (Bastien, si je ne me trompe pas) dont j'ai beaucoup aimé le t-shirt "KILL" reprenant la pochette du Destroyer de Kiss dont les membres ont été remplacés par des tueurs sanguinaires du cinéma d'horreur américain comme Freddy, Leatherface, Jason... Le groupe est très sympa, sa longévité dans le circuit force le respect et en plus, comme il nous soigne avec son petit hommage à Maiden (Wrathchild) mentionné plus haut, aucune raison de cracher dans la soupe ! Au sortir des Caves, on est bien, on a découvert un bel endroit et partagé avec plaisir la passion de groupes déterminés à apporter leur pierre à cet édifice que nous chérissons tant : le metal, qui si l'on se réfère à de nombreux textes le concernant, ne devrait jamais mourir. Tant mieux !   Setlist Dreamcatcher : 01. Fly Away 02. It's A Good Day To Die 03. The Man Who Would Be God 04. Whitechapel 1888 05. The Woman In White
06. Dreamcatcher 07. Trustno1 08. The Phoenix Will Rise 09. Wrathchild |
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