Les aléas du stationnement dans Clisson, me font arriver à la bourre sur le site me faisant rater Disconnected sur la Mainstage 2. Donc je commence ma journée sous une The Altar bien pleine pour y voir Fractal Universe  un groupe de Death Metal technique formé fin 2013 à Nancy, dont on m'a dit beaucoup de bien sur leurs prestations live.

Le set commence, bonne surprise le groupe bénéficie d'entrée d'un super son, ce qui va magnifier les interventions de tous les musiciens. J'avoue que j'ai un faible pour le batteur c'est une vraie machine. Vince au chant comme à la guitare assure avec Hugo, ils font la paire, leur technique est impressionnante, autant en rythmique qu'en solo. Sur chacune de leur intervention le public réagit, Vince demande un Wall Of Death, l'Altar se fend en deux et après l'impact cela finit en pogo devant la scène.

 

 

Fractal Universe déroule sa setlist parfaite, elle est assez homogène avec deux à trois titres de chacun de leurs albums. En tout cas les fans sont ravis. Moi j'ai vraiment un faible pour Oneiric Realisation, Flashes of pententialities et Fundamental Dividing Principal les trois extraits de l'album Rhizomes Of Insanity. Sur Fundemental, Vince intervient avec son saxo, il fera de même sur les deux dernières compos du set Clockwork Expectation et Falls of the Earth, c'est qu'il se débrouille bien le bougre.

 

 

En tout cas, c'est chaud sous le chapiteau, le concert se termine en apothéose. Après une telle prestation on ne peut que crier cocorico ! On n'a pas que Gojira en France ! Dans tous les styles nous avons des groupes de très grande qualité, assurément Fractal Universe en est un !

 

 

 

 

 

Je suis de retour sous The Valley pour le passage de Stöner, le projet de deux transfuges de Kyuss : Brant Bjork et Nick Oliveri. Ils sont accompagnés de Ryan Gut à la batterie. Brant, lunettes rivées sur le nez révise ses gammes, appuyé par le duo rythmique de feu que forme Nick et Ryan. Le trio ne réinvente pas le style mais nous envoie tout même de bonnes ondes, qui vont faire bouger nos testons.

 

 

 

Il y aura de belles réactions du public sur quelques titres de leur album Stoners Rule comme le nerveux Evel Never Dies ou encore The Older Kids. Mais le point culminant est atteint sur Green Machine de Kyuss que le trio reprend de manière magistrale !

 

 

Nous avons assisté à un show de pros bien carré avec quelques impros mais pas trop du père Bjork, et un Nick Oliveri toujours aussi bon. Stöner a fait le job ! Pour sûr, beaucoup de gens auraient aimé plus de titres de Kyuss joués, mais dans l'ensemble pas mal de monde sort avec la banane, c'est l'essentiel !

 

 

 

Après un bref passage au Hellfood's, je vais me mettre à l'abri sous The Valley, là où se produit Human Impact qui est composé de membres de The Unsane, Cop Shoot Cop, et Swans.

 

Ce groupe n'était pas prévu à mon programme mais j'ai été vite pris par sa musique. En fait, je suis arrivé à la fin du titre E605, mais je me souviens bien de l'intro de la compo suivante Impérative. Je l'ai reconnu en écoutant plus tard les titres de la setlist que j'ai récupérés. Malgré leur côté indus indéniable, chaque titre de Human Impact a sa propre identité évitant la lassitude et la répétition, j'adhère complètement. Des quatre musiciens qui composent ce groupe avec Chris Spencer(chant, guitare), Phil Puleo (batterie), Chris Pravdica (basse), l'un a beaucoup d'importance dans l'identité des compositions, c'est Jim Coleman qui prend en charge toute la partie électronique et bruitages. 

 

 

Ses interventions meublent celles de ses compères qui assurent le côté rythmique de leur musique faite de riffs puissants de Chris calés sur le tempo d'enfer mené par Phil et Chris. Le tout nous donne de sacrés brûlots comme Consequences, Recognition (sur ce dernier titre, la voix de Chris fait penser à celle de Lemmy), ou This Dead Sea, ou dans ceux que j'ai manqués comme November.

 

 

Les quatre musiciens ont tout donné, le final sur le titre Cause était dantesque, le public s'en donne à cœur joie. Il faut voir aussi la débauche d'énergie à la fois électrique mais aussi bienfaitrice que Human Impact nous a envoyé ! Conclusion: Chris Pr, Chris Sp, Phil et Jim nous ont fait une prestation de haute qualité, le public sort de The Valley avec les fesses bien chaudes, moi aussi !

 

 

 

 

 

C'est bon, il est temps de prendre une petite dose de black sous The Temple  pour y voir Witchery un groupe suédois de blackened thrash et speed metal, formé en 1996.

Ce soir, les scandinaves ne seront que quatre sur scène  au lieu de cinq, un de leur guitariste étant absent, covid oblige.

Le premier morceau a une longue intro au piano qui permet au groupe de se mettre en place, le chanteur est très grand, habillé en costume noir hors son grimage. Il a des allures du chanteur de Type O Negative. Il en a la prestance aussi le charisme même si pas la voix, il arrive pour autant à captiver rapidement le public.

 

 

Musicalement les Suédois, même avec un seul guitariste, affichent une belle maitrise et surtout ils bénéficient d'un super son qui va booster leur set. Ils vont enchaîner une douzaine de titres bien pêchus qui permettront au public de se tordre la tête. Il y aura des pics d'intensité comme avec la triplette Netherworld Emperor, Nosferatu, The Storm, trois brûlots qui s’enchaînent. Puis encore sur les titres Lavey-athan, Popecrusher, Witchburner et enfin The Reaper qui clôture le set.

 

Le public est sorti content et avec la nuque bien détendue. L'exercice il n'y a que ça de vrai. Très belle prestation de la part de Witchery qui m'a donné l'envie de jeter une oreille à sa discographie.

 

 

 

 

 

 

Je passe sous The Altar, pour faire mon chauvin et y voir Mister Truchan et sa bande ! Ah, Benighted sur scène c'est vraiment à voir, c'est un concentré d'énergie qui mêle haine, violence et force !

 

 

Le public est là pour se défouler. Se réchauffer aussi car la température extérieure a bien baissé. Et en enchaînant les circle pit et les slams, il va vite devenir chaud patate et The Altar se transforme en une vraie bouilloire. Pendant sa quarantaine de minutes de show, Benighted va nous en mettre quelques poutres et pains dans le teston. Il n'y a plus grand chose à dire.

 

 

Quelle fessée ! Comme d'hab à la fin du concert de Benighted, c'est avec le cul tout rouge et content que l'on va sortir de The Altar. La poutrasse et puis c'est tout !

 

 

 

J'avais coché ce concert dans ma liste de la journée. C'est que Godflesh est tout de même un groupe culte pour certains.

G.C. Green et Justin Broadrick qui sont considérés comme des pionniers du metal indus, montent sur scène. Ils ne sont que deux: G.C s'occupe de la guitare, de toute la partie informatisée (sampler, boite à rythme) et du chant, tandis que Justin se contente d'envoyer ses lignes de basse.

 

 

Le public a l'air d'apprécier le long premier morceau, pour ma part j'avoue que j'ai du mal à me faire embarquer. Les titres passent, tandis que l'auditoire se trouve comme envoûté par la rythmique, moi je me sens de plus en plus oppressé, à la fin du quatrième titre je décide de sortir de The Valley. Peut-être qu'avec une vraie batterie je serais resté, qui sait ?

 

 

 

 

 

Nous arrivons tardivement en ce vendredi 24 juin pluvieux (c'est assez doux pour le moment mais le déluge arrivera bientôt) mais sommes plus motivés que jamais pour affronter cette édition incroyable qu'est le Hellfest 2022...

Et quoi de mieux pour se mettre en jambe qu'un bon set de thrash fougueux proposé par les Allemands de Kreator ?

 

 

On ne va pas mentir, ce show sera très avare en surprises. Que ce soit en termes de setlist ou de mise en scène, Kreator déroule un programme familier, classique, mais parfaitement huilé et d'une rare efficacité. On apprécie la décoration estivale "fun" avec mannequins empalés sur scène et nombreux backdrops qui se succèdent derrière le groupe. Les hostilités démarrent avec Violent Revolution avant que le tout nouveau et rageur Hate Über Alles vienne nous ravager les conduits auditifs. Pour ce qui est des nouveautés, ce sera presque tout.

 

 

On pourra tout de même constater l'efficacité du récent Strongest Of The Strong, sans oublier 666 - World Divided sorti en 2020. Le reste : du classique et de la chanson titre à foison : Phobia, Hordes Of Chaos, Enemy Of God, People Of The Lie, Phantom Antichrist et, bien évidemment, la boucherie finale estampillée 80s constituée de Flag Of Hate et Pleasure To Kill.

 

 

Le son est bon, Ventor toujours présent et impressionnant derrières ses fûts, Petrozza a la hargne et nous balance du "Kill each other now!" comme le veut la tradition, Frédéricq Leclerc nous communique sa joie de donner son premier concert de Kreator en France (c'était son anniversaire la veille et son cadeau, c'est nous, nous dit-il), Sami place des solos impeccables, un fan à tête de cochon ensanglantée se fait porter par le public... et Pleasure To Kill s'achève sur une explosion de confettis. Confettis et Kreator ? Une association étrange voire incongrue, pensez-vous ? Non, les confettis ont une couleur rouge sang donc ça passe. Tradition toujours : Petrozza conclue avec son fameux "The Kreator will return"... Tout va bien, rien à redire.

 

 

 

 

 

 

Après la déception Godflesh, je me dirige vers The Temple, je vais y retrouver un habitué du festival  le groupe de metal gothique portugais Moonspell. 

J'avoue que je n'ai jamais été déçu par les lusitaniens en live, le groupe entre sur scène sur l'intro de The Greater Good, tout d'abord Hugo le batteur suivi par Pedro le claviériste qui avant de prendre sa place harangue la foule, ce qui fait monter une clameur sous le chapiteau qui est blindé. S'en suit le guitariste Ricardo et Aires le bassiste. 

La clameur s'amplifie au moment où Fernando fait son entrée, ce premier titre lance le set, les milliers de fans présents ont déjà les bras en l'air, envoyant leur tête de droite à gauche et de haut en bas. 

 

Après un "salut Hellfest" en français ils enchaînent, je reconnais ce riff. En fait nous sommes des milliers à le reconnaître, c'est celui d'Extinct, un de mes titres préférés du groupe. La voix de Fernando sur le refrain me fait beaucoup penser à celle de Peter Steele, il nous envoie des "hé, hé" que nous lui renvoyons de suite. Ce titre très chantant fait monter l'ambiance à son apogée. Le groupe est en grande forme à l'image de son chanteur qui lance Night Eternal en nous haranguant pour faire monter l'intensité ; il n'y a pas besoin de ça, on est déjà chaud patate, il fera de même avec Finisterra. Chaque intervention (et il y en a pas mal) de Fernando entre les titres sera acclamée comme il se doit. 

 

 

Il y a une vraie communion entre lui et le public, sur Opium elle n'est plus que visible et va même s'accentuer à coup de "hé, hé". Sur The Last of Us,  c'est Aires qui s'y met aussi mains tendues au-dessus de la tête il frappe dans ses mains on lui répond. C'est sous nos applaudissements nourris que Moonspell va entamer Abysmo, encore un grand moment. Avant le prochain morceau nous avons droit à un petit blanc que l'on va combler en lançant à l'unisson des "Moonspell, Moonspell, Moonspell !". 

 

 

Le concert reprend avec encore un extrait d'Extinct, cette fois-ci nous avons droit à Breathe (Until We Are No More), "Peter sort de ce corps !" je pense à lui à chaque fois que Fernando chante une chanson de cet album ! Sur la partie orientale nous avons tous les bras levés et tout en headbangant, on entonne de long "hé, hé". On approche de la fin avec Alma Mater, encore un brûlot fédérateur, où derrière le groupe nous faisons les chœurs à grand coup de "oh, oh, oh" et ça tout le long de cet hymne. Ce Alma Mater repris à pleins poumons par l'ensemble du public est clairement un des temps forts du show (clin d'œil à Guillaume). A la fin de ce titre on voit de grands sourires apparaître sur beaucoup de visages et ça même si Fernando annonce en français "une dernière chanson pour vous" et comme souvent, c'est avec Full Moon Madness que les Portugais clôturent leur concert, toujours en communion avec leurs fans. 

 

 

A la fin, le groupe, ovationné, restera de longue minutes pour communier une dernière fois avec nous. Je n'ai jamais autant chanté lors d'un concert, j'en ai la voix cassée ! Quelle prestation, Fernando, Hugo, Pédro, Ricardo, Aires merci !  Grace à vous, tous les fans présents ont assisté assurément à un des plus beaux moments de partage du Hellfest ! 

 

 

 

Il pleut encore fort lorsque je me réfugie sous The Valley. Je compte y voir Earth, qui est un groupe américain de drone doom et rock expérimental instrumental, formé en 1989 par Dylan Carlson aujourd'hui seul rescapé du line-up original. 

Ce soir c'est en trio que Earth monte sur scène, Dylan est accompagné de la fidèle Adrienne Davies à la batterie à ses cotés depuis 2001 et de Bill Herzog à la basse qui partage le poste avec Don McGreevy depuis 2013.

 

La triplette commence son set avec Cats on the Briar un titre assez court par rapport au reste de sa discographie, il est tout de même bien accueilli par le public. Sur le suivant, l'intensité monte d'un cran, nous avons droit à Even Hell Has Its Heroes. Son tempo avec sa rythmique basse/batterie est presque envoûtant, Dylan en mode jam nous fait admirer ses talents de guitariste. Le prochain morceau Descending Belladonna est lui plus structuré, j'aime bien l'intro basse, guitare. Bill est un fin bassiste, il appuie bien les interventions de Dylan.

 

 

Le groupe nous gratifie d'une nouvelle compo Scalphunter's Blues qui est suivi de Engine of Ruin ; le public exulte puis rentre en transe, vers le milieu un couac nous sort de notre béatitude. Dylan qui a un problème technique est obligé de changer de guitare. Après quelques minutes le concert reprend à l'endroit où il a été interrompu. Nous retombons dans notre état antérieur assez rapidement en regardant le jeu hypnotique d'Adrienne.

Suit Torn by the Fox of the Crescent Moon, une pièce assez longue qui a peu de variation mais qui est tout de même prenante.

 

 

Les premières notes de la suivante The Bees Made Honey in the Lion's Skull font monter une clameur sous The Valley, il faut dire que cette compo issue de l'album du même nom est planante à souhait, tout l'auditoire dodeline leur tête de droite à gauche, porté par la musique. Earth casse un peu le charme décidant de clôturer le set par le doomesque et dronesque Ouroboros Is Broken qui sur album atteint les dix huit minutes, j'avoue que ce titre m'a fait un peu redescendre et sortir de mon état de transe mais cela n'est qu'une affaire de goût ; le public a l'air ravi.

 

 

Nous avons eu droit à une belle prestation de Earth, qui sort ovationné de scène. Adrienne a l'air ému, Bill qui nous avait pris en photo au début du set en reprend une, Dylan lui nous salue guitare levée. Le public comme moi sort content de The Valley.

 

 

 

 

Joie et excitation : je vais enfin assister à mon premier concert d'Alice Cooper ! J'ai pourtant acheté mon premier CD du monsieur il y a presque trente ans de cela... mais j'ai clairement pris mon temps. Il fait clairement partie des artistes pour lesquels je me suis déplacé ce week-end. Et là, interrogation : vu l'ampleur de la légende et le temps attendu, le risque de déception est-il probable ? Voire inévitable ? Eh bien non. Pas ce soir.

Malgré la pluie battante (ça y est, on est bien trempé là), un son un peu moyen en début de concert (moins fort ou percutant qu'il ne l'était pour Kreator en tout cas) et un Mr. Cooper en léger manque de coffre et qui tire donc un peu sur sa voix fatiguée (soixante-quatorze ans quand même... respect), on ne peut que louer ce concert assez génial, fun et varié. Super décor (avec petit château des horreurs sur scène), scénographie remarquable (le light show, les musiciens constamment mis en valeur, les interventions de Sheryl Cooper - épouse d'Alice - grimée en infirmière zombie ou mariée macabre, la décapitation d'Alice bien sûr, les déambulations d'un bébé monstrueux sur Billion Dollar Babies, les ballons que Cooper s'amuse à crever du bout de sa canne sur School's Out)... impossible de s'ennuyer, il se passe toujours quelque chose. Gros show à l'américaine, évidemment grand-guignolesque mais ultra divertissant.

 

 

Vu la discographie de l'artiste, il n'est pas raisonnable de s'attendre à ce que tous les classiques soient joués ou à ce que toutes les époques soient représentées mais les hits FM de la fin des 80s/début des 90s comme Poison, Bed Of Nails, Hey Stoopid ou Feed My Frankenstein se sont frayés un chemin parmi les nombreux indispensables des seventies que sont No More Mr. Nice Guy, Eighteen, Billion Dollar Babies, Steven etc.

 

 

Alice Cooper assure le show avec panache, ses musiciens sont au top (on retiendra notamment le solo de batterie endiablé de Glen Sobel), l'ambiance au sein de la foule réceptive est excellente et le tout s'achève sur un School's Out festif dans lequel a été intelligemment incorporé un passage d'Another Brick In The Wall. Génial !

 

 

 

 

 

 

Troisième et dernier concert de ce vendredi soir pour votre serviteur : Megadeth ! La setlist est résolument nostalgique avec des titres uniquement sortis entre 1986 et 1997 à une exception près : Dystopia. Au programme : super son qui claque (avec une batterie un poil trop en avant, tout de même), performance générale hyper carrée (Dirk Verbeuren, en plus d'être dans une forme olympique, affiche un enthousiasme communicatif), duos de guitares virtuoses servis par la paire Mustaine/Loureiro, un line-up complété par James LoMenzo (de retour) globalement irréprochable...

 

 

Bon, certes, vocalement, Mustaine n'est pas impressionnant... mais il ne s'en sort pas si mal. Disons que dans l'absolu, ça n'est pas très bon, mais pour du Mustaine (live, qui plus est), il s'agit d'une performance honnête. Il est limité mais audible, très heureux et positif dans ses interventions. Il nous remercie plusieurs fois, assez longuement et veut savoir ce qu'on pense du tout nouveau single sorti la veille. Une bonne façon de le savoir aurait été de le jouer d'ailleurs, mais bon...

 

 

Le groupe bouge pas mal, ça arpente la scène sans cesse et chante à tous les micros. Parce qu'il est de bonne humeur (et aussi parce qu'il est conscient d'avoir joué dans ce même festival le weekend précédent), le groupe modifie un peu sa setlist. Si les inamovibles Hangar 18, Sweating Bullets, Dystopia, A Tout Le Monde, Trust, Symphony Of Destruction, Peace Sells et Holy Wars répondent tous "présent", on appréciera l'inclusion de Wake Up Dead, In My Darkest Hour, Take No Prisoners (yes !) et She-Wolf qui n'avait pas été jouées huit jours auparavant. La qualité des morceaux joués servis par une interprétation instrumentale sans faille ne laisse pas indifférent... On a eu le droit à du très bon Megadeth ce soir ! En plus Vic Rattlehead est venu faire un petit tour sur scène au moment de Peace Sells, alors que demande le peuple ?