C’est ma première fois au Trabendo, une salle à l’acoustique pas idéale, mais honnête cependant. Le show est “sold out” donc ça vous donne une idée de la concentration de fans.
Between The Buried And Me
Les BTBAM sont une bonne intro pour Tesseract. On est dans le prog metal et ça envoie sérieusement, sans pour autant pouvoir prendre la vedette. J’aime bien The Coma Machine, que je trouve digne d’un Queen. J’aime un peu moins les autres chansons. Le set dure quand même quarante-cinq minutes, ce qui est assez honnête (imaginez un Obituary qui ouvre pour Slayer en trente minutes…).



Setlist de Between The Buried And Me
01. The Proverbial Bellow 02. The Coma Machine 03. Dim Ignition 04. Millions 05. Sun Of Nothing 06. Voice Of Trespass
Tesseract
A 21h00, Tesseract prend possession de la scène. Pas vraiment de roadies, je vois Amos Williams (basse) avec des chaussures !! James Monteith, le guitariste géant, fait lui aussi encore quelques vérifications.
 Ca, c’est le signal de “Ca y est on est prêt !” : Amos Williams est pieds nus, sa tenue de scène préférée. Classique, ça commence avec Luminary, l’entrée en matière du dernier album Sonder. La salle est déjà conquise, et l’étreinte de Tesseract ne va pas être relâchée. Dès la suite, c’est Of Mind - Nocturne, trop cool avec son finish de malade où “wake me up” est scandé par tout le monde et renforcé par les coups de grosse caisse.
 Je ne sais plus sur quelle chanson (la troisième ou la quatrième) mais j’ai été surpris de voir un Daniel Tompkins (chant) se jeter dans la foule. Daniel s’adresse au public en fin de chanson et nous remercie d’être aussi nombreux ce soir. Ils n’ont jamais joué devant autant de monde à Paris (est-ce possible ?). Pour la petite histoire, ce soir c’est “sold out” et ce depuis trois, quatre semaines ! Bravo au Trabendo au passage pour ne pas survendre car on pouvait encore circuler.
Je découvre en changeant d’angle le jeu de Jay Postones (batterie) ; les jeux de lumière sont très réussis et le mettent bien en valeur (pas gagné pour les batteurs, normalement).
 Après Concealing Fate, Part 2: Deception, l’ambiance laisse la place à une grosse émotion apaisante sur Concealing Fate, Part 3: The Impossible.
 Sur le groove débordant de Survival, Daniel Tompkins (chant) y vit complètement la musique. Il suffirait de se boucher les oreilles, on saurait encore où en est de la chanson.
Le set est parfois un peu répétitif mais que ne ferais-je pas pour ne pas louper Juno. Cette chanson est magique. April a été remplacée par Juno. Thank God! Quel moment magique, j’adore cette chanson et je fais chier tout le monde avec, tellement elle est supérieure. J’étais déçu, au Hellfest 2018, qu’ils ne la jouent pas. Ensuite, Smile fait son effet d’alerte.

On s’éclate avec King, avec un finish à la batterie seule puis un finish de concert sur la Meshugguesque Concealing Fate, Part 1: Acceptance, moment d’anthologie avec la voix death apportée par Amos Williams.

Pour moi, c’est le meilleur show que j’aie vu de Tesseract. L’album Sonder (mon coup de coeur de mai 2018) présente le bénéfice d’élever considérablement le débat en termes de chansons définitivement abouties et identifiables.
Setlist de Tesseract
01. Luminary 02. Of Mind - Nocturne 03. Concealing Fate, Part 2: Deception 04. Concealing Fate, Part 3: The Impossible 05. Survival 06. Dystopia 07. Hexes 08. Phoenix 09. Juno 10. Smile 11. Of Matter - Proxy 12. Of Matter - Retrospect 13. King 14. Concealing Fate, Part 1: Acceptance
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