Groupe:

Princesses Leya

Date:

05 Mai 2021

Interviewer:

JeanMichHell

Interview Dedo et Antoine

Ce sont Dedo et Antoine Schoumsky qui ont pris gentiment le temps de quitter l'hyperespace afin de prendre le temps répondre à cette interview. Merci à Romain pour l'avoir rendu possible.

Bonjour, merci de prendre sur votre temps pour répondre aux questions d’Aux Portes du Metal. Pouvez-vous nous expliquer comment ce projet est né ?

Antoine : Il y a vingt ans, j’ai vu Spinal Tap, et depuis je me suis toujours juré que j’arriverais à faire plus bête qu’eux. J’ai mis longtemps à trouver des gens très idiots pour me rejoindre. Et un jour, j’ai croisé Dedo.

Dedo : Antoine est venu me voir quand on était en tournée avec les insolents pour me parler de son envie de créer un projet qui mêlerait musique et humour, on a joué quinze minutes de l’embryon qui allait devenir les Princesses Leya dans une soirée parisienne, les retours ont été très bons et ça nous a motivé à en faire plus. S’en est suivi une tournée, quinze dates au Warm up Hellfest et cet album!

Comment a eu lieu l’écriture de cette comédie musicale, est ce que vous êtes partis de l’histoire où des chansons ?

Dedo : un peu les deux, on a écrit un squelette narratif qui a pas mal évolué à mesure des dates, il y avait quelques chansons que j’avais écrites il y a longtemps, d’autres qui se sont écrites par rapport à l’histoire, rien n’a été complémentent figé pour pouvoir rajouter des choses si on en a envie.

Antoine : En général, j’arrive en disant : voilà le cadre. Et tout le monde peut colorier dedans avec autorisation de dépasser.

Quels retours du public avez-vous eu suite aux quelques dates que vous avez tout de même réussi à faire ?

Dedo: Toujours très positifs ! Ce qui nous a poussé à vouloir prolonger le sillon en écrivant une autre histoire pour l’album.

Antoine : On arrive à convaincre les Metalleux et les Non-Mettaleux, ce qui fait notre plus grande joie

Vous êtes tous déjà bien occupés. Cela n’a pas été trop compliqué de vous caler pour la/les tournées et pour l’enregistrement de l’album ?

Dedo : Tout le monde a fait en sorte de se rendre disponible pour les concerts ou l’enregistrement de l’album parce qu’on participe à ce projet qui est à la fois un vrai concert live, une pièce de théâtre et une comédie musicale. C’est jubilatoire!

Antoine : Princesses Leya est pour nous quatre une sorte de pépite de chocolat au milieu de cette grande tartine de merde qu’est la vie. Et comme on aime tous le sucré…

C’est un pari risqué ce passage d’un concept de spectacle vivant vers un album. Est-ce que c'est né de la frustration de ne pouvoir plus le valoriser sur scène ?

Dedo : On ne prend pas de risques sachant que le spectacle existait par lui-même et que l’album est une autre aventure qui pourrait être indépendante du spectacle si elle n’en partageait pas les chansons. Mais effectivement le fait de ne pas pouvoir jouer a été un moteur pour faire aboutir une autre facette des Princesses Leya.

Antoine : Pas de frustration, la Covid nous a même rendu service quelque part : on a eu du temps.

Comment avez-vous eu l’occasion d’intégrer des pointures du doublage comme Brigitte Lecordier ou encore Christophe Lemoine ?

Dedo : C’est Antoine qui travaille depuis des années dans le milieu du doublage et qui a pu demander à Christophe Lemoine et Brigitte Lecordier de participer à l’album. On se connaissait déjà avec Brigitte et ça été une joie de pouvoir collaborer avec Christophe!

Antoine : Oui c’est des copains et ils sont très très bêtes.

Autant M. Lemoine est plutôt dans son registre, autant j’imagine que vous avez dû prendre un malin plaisir à détourner la voix « naïve » de Mme Lecordier en lui faisant dire quelques belles insanités ?

Dedo : Brigitte est bien moins lisse que Oui-Oui! Et oui c’est forcément agréable d’entendre San goku dire les pires atrocités.

Antoine : Brigitte est pire que Christophe… Bien pire… On n’accepte pas de faire Peepoodoo quand on a l’esprit clean.

La fin du disque laisse entendre qu’il y aurait une suite, est ce qu’elle est déjà dans les tuyaux ?

Dedo : Rien n’est prévu. On se laisse déjà porter par le moment et la sortie de l’album avant de pouvoir reprendre la scène. On verra par la suite si on arrive à accorder nos emplois du temps pour une suite, et surtout si on trouve la bonne idée!

Antoine : L’envie d’un deuxième est déjà là, mais trop tôt, beaucoup trop tôt !

Qu’est-ce que l’on peut vous souhaiter pour la suite ?

Dedo : Des Bitcoins par milliers.

Antoine : Un feat avec Ultra Vomit, Les Princesses Vomit quoi… pour une chanson

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Dedo: Arachide.

Antoine : A Taha. (Dedo sort de la pièce et claque la porte) …Ah… Je crois que le groupe va splitter…

Venez donc discuter de cette interview sur notre forum !