Groupe:

Anthrax + Kreator + Testament

Date:

29 Novembre 2024

Lieu:

Paris

Chroniqueur:

Blaster & Bane

Blaster : Quand on a appris, il y a un certain temps déjà, que les trois vétérans du thrash que sont Anthrax, Kreator et Testament se réunissaient pour venir mettre une fessée à l'Europe en cette fin d'année 2024 et qu'une date était prévue à Paris, une croix fut immédiatement tracée dans le calendrier ! N'y allons pas par quatre chemins, cette affiche est tout simplement un événement. D'autant plus que, si je ne dis pas de bétises, il me semble bien qu'Anthrax n'était pas passer nous rendre une petite visite de courtoisie (contrairement aux deux autres) depuis un bon moment (mars 2017 à l'Elysée Montmartre) ! N'écoutant que notre courage (la blague, c'est beaucoup plus de l'envie que du courage !), Bane et moi nous sommes donc rendus au Zénith le 29 novembre dernier. J'étais impatient. Lui encore plus car ce gredin allait découvrir ces trois piliers en live pour la première fois... parfois, je l'envie. Mais la question que tout le monde se pose (sauf ceux qui y étaient) est la suivante : cette soirée a-t-elle tenu ses promesses ? Spoiler : trois fois oui !

Je me propose de commencer le récit de cette soirée avant de passer le clavier à mon confrère qui partagera également son ressenti avec vous. On est comme ça chez Aux Portes du Metal, généreux...

 

La première dose de thrash est donc administrée par les Californiens de Testament. Belle entrée en matière... mais il fallait arriver tôt. L'horaire annoncé était 19 heures, je rentre dans la salle un peu plus de cinq minutes avant l'heure... le groupe est déjà en train de jouer les dernières mesures de D.N.R., grosse tuerie speedée issue de l'excellent The Gathering et l'un de mes titres préférés du groupe. Je me précipite dans le pit aux photographes pour tenter de prendre les quelques clichés qui illustreront cet article pendant que le quintet enchaîne avec un autre titre de ce même album : 3 Days In Darkness. Voir The Gathering joliment mis en valeur dès ce début de set me surprend et me donne le sourire. On a l'habitude de voir les groupes attaquer leur set avec des titres récents ou des vieux classiques, Testament choisit la voie du milieu en balançant des morceaux rescapés de leur huitième disque sorti en 1999. C'est aussi inattendu que réjouissant (pour moi, en tout cas). Et les (bonnes) surprises ne vont pas s'arrêter là...

Déjà, pour un groupe de première partie, on remarque que la scène est déjà très belle, avec un superbe backdrop, des lumières impeccables et de la pyrotechnie à foison. Le son n'est pas parfait, il est un peu brouillon mais tout de même bien massif et puissant. De telles conditions sont rares pour un set d'ouverture... mais peut-être que "première partie" n'est peut-être pas ce qui qualifie le mieux la place accordée à Testament sur cette affiche. Certes, ils jouent les premiers, mais leur prestation va durer une heure, avec douze compos au compteur. On est - presque - sur de la co-tête d'affiche en fait. Les deux autres groupes joueront vingt minutes de plus (et pas beaucoup plus de chansons au final). Ensuite, alors que les Américains proposaient il y a peu des shows (à domicile) totalement axés sur leurs deux premiers disques (en raison des récentes rééditions remasterisées de The Legacy et The New Order), le set proposé ici est complètement différent et pioche allègrement dans différentes parties de la discographie... ce qui donne un ensemble bien varié. On aura le droit à deux extraits de leur récent Titans Of Creation (WWIII et Children Of The Next Level), un Low nous rappelant l'année 94 et qui a tout atomisé, la surpuissante The Formation Of Damnation, deux titres de The Ritual (Electric Crown, imparable... et la ballade Return To Serenity que j'entends pour la première fois sur scène - il me semble - alors que j'ai vu le groupe pas mal de fois depuis 1997), un petit Native Blood bien furieux... et seulement deux "classiques" des 80s : First Strike Is Deadly et l'incontournable Into The Pit choisi pour conclure le concert ! 

Evidemment, les Américains sont très forts. Le nouveau batteur, Chris Dovas, est top. Il faut pouvoir passer après Gene Hoglan ou Dave Lombardo... et force est de constater qu'il y arrive sans problème. Chuck Billy est toujours aussi puissant et concerné sur scène. Le légendaire Steve DiGiorgio (basse) conserve son charisme et les deux guitaristes, assez différents, Eric Peterson (belliqueux) et Alex Skolnick (plus posé, détendu), sont bien mis en lumière à travers une collection de riffs et solos brillants. Tout le monde se donne et fait le show, on surprendra même Skolnick à s'amuser en balançant des médiators dans le public sur un des derniers morceaux du set. Détail sympa : le groupe fait chanter le public sur le moment le plus mélodique du solo de First Strike Is Deadly. Tout cela se conclue sur un circle pit enflammé au moment d'Into The Pit (logique), Chuck présente le groupe, musicien par musicien pendant les derniers gratouillis et autres roulements de batterie... L'heure est passée à une vitesse folle et la soirée a sacrément bien commencé.

Bane : Je m'étais fait avoir à deux reprises, on n'allait pas m'y reprendre. En effet, j'avais fait l'énorme boulette de ne pas bouger mes miches l'an dernier, quand Kreator était passé à l'Olympia. Et j'avais eu la malchance de voir Anthrax annuler sa précédente tournée européenne, qui devait passer par le Bataclan. Deux actes manqués donc, il allait falloir me rattraper. Heureusement, le grand Dieu du thrash a décidé de se montrer fort clément et de nous offrir une sacrée belle affiche pour cette fin d'année : deux groupes que j'aime beaucoup, le tout au Zénith. Et avec un petit Testament pour ouvrir les hostilités. Je l'avoue, ce n'est pas mon groupe de cœur, mais j'avais tellement entendu de louanges sur leurs prestations live qu'il me tardait aussi de les voir...

Ca a failli ne pas se faire, cela dit. À cause d'un périphérique ridiculement bouché ce vendredi 29 novembre, d'une organisation étonnante de la part de la salle pour voir nos billets et d'un groupe qui fait suer en commençant son set plus tôt que prévu, j'ai loupé non pas un ou deux titres mais bien la moitié de la prestation de Testament ! Zut ! Mais le reste, c'était comment ? Franchement très bon. Les zicos au top (encore heureux, vu de qui on parle), des titres imparables et Chuck Billy. Je dois reconnaître que c'est surtout lui qui m'a scié les pattes. Quelle puissance, bon sang ! Promis, mon p'tit Chuck, je vais faire l'effort d'essayer d'un peu plus aimer Testament, et je reviendrai vous voir sur scène, pour un concert complet, cette fois. Parce que mince, c'était bien !

Setlist Testament :
D.N.R.
3 Days In Darkness
WWIII
Children Of The Next Level
The Formation Of Damnation
Return To Serenity
First Strike Is Deadly
Low
Native Blood
Electric Crown
More Than Meets The Eye
Into The Pit

 

Bane : Après cette échauffement, place au plat de résistance. J'ai donc rejoint mon compère Blaster en plein milieu de la fosse, où nous avons commencé à gentiment bavarder en attendant les Allemands, à coups de "Tiens, Bane, je te l'avais dit : ça tue, Testament" ou de "Ah une double affiche Armored Saint + WASP, qu'est-ce qu'on serait heureux !" (si un organisateur de concerts passe par là, hein...)
Soyons très clairs, amis lecteurs : je n'en pouvais plus d'attendre. Je tiens Kreator en très haute estime, les considérant comme rien de moins que le meilleur groupe de thrash actuellement en service. Leur dernier album est excellentissime et les quelques vidéos live que j'ai pu voir du groupe m'ont toujours pleinement convaincu. C'est donc après une mise en bouche sur fond de Run To The Hills - que la fosse du Zénith ne se fait pas prier pour gueuler à gorge déployée - et la petite intro western Sergio Corbucci que la bagarre peut enfin commencer. Et là, les amis, je peux vous dire que j'en ai pris pleine la tronche, aussi bien dans les oreilles que dans les mirettes. Cette scène, mon dieu, quelle œuvre d'art : deux têtes de diable géantes sur le côté, la fameuse mascotte du groupe au milieu, des jeux de lumières absolument somptueux tout du long et ces pendus - faux, j'espère, hein - qui tombent du ciel à la fin du premier titre. Nan, franchement, visuellement, ils avaient mis le paquet.

Et niveau concert pur, pareil. Trois gugusses énervés, bien décidés à tout péter sur leur passage. Je dis bien trois car Fred, le bassiste français, a gardé une sacrée banane tout le long du show, visiblement particulièrement content de venir jouer au Zénith... pas tout à fait une tête de tueur sanguinaire, faut le dire. Tout péter, soyons clairs, c'est très précisément ce qu'ils ont fait. Une bonne heure vingt de thrash pleine balle, jouée avec une énergie tout bonnement démoniaque, une grosse douzaine de morceaux pour représenter au total onze (oui oui) albums différents. Jouissif, y'a pas d'autres mots. D'aucun pourrait leur reprocher une setlist sans prise de risque, très best-of. Mais déjà je ferais remarquer que c'est pas bien grave, surtout avec des titres d'une telle qualité. Et ensuite je m'en fiche un peu de ce "d'aucun" qui vient m'interrompre, c'est mon report et je dis ce que je veux.

On va se dire les choses clairement : je savais que Kreator était excellent en live, je n'aurais jamais cru prendre un tel uppercut. Ils n'ont pas joué, non, ils m'ont roulé dessus. Et je ne dis pas ça parce que chaque morceau était un prétexte pour que la fosse du Zénith devienne un vrai champ de bataille, promis... encore que... Je dis ça parce qu'entre la scénographie, la lumière, le son impeccable, un Mille tout bonnement parfait, une énergie hallucinante et une ambiance de fou furieux, ce concert de Kreator m'a fait passer quatre-vingts minutes franchement extraordinaires, au sens premier du terme. Ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas soufflé comme ça, quel bonheur. À tel point que je regrette de ne pas avoir investi dans un (fort joli) t-shirt, tiens. Revenez vite, de grâce !

Blaster : mon petit avis synthétique sur Kreator car Bane a déjà dit l'essentiel. Oui, Kreator tue sur scène. En ce qui me concerne, ça n'est pas une découverte... juste une nouvelle confirmation. C'est la cinquième fois que je les vois depuis 2014  et c'est toujours aussi bon. Certes, niveau setlist, pas de grosses surprises, on retrouve pas mal de compos habituellement présentes (beaucoup de chansons titres, les singles récents, les habituels Phobia, Pleasure To Kill...), Les interventions de Petrozza sont toujours un peu les mêmes aussi... Bref, quand on a déjà vu Kreator quelques fois ces dernières années, pas de quoi tomber de sa chaise, on sait à quoi s'attendre. MAIS comme l'a très bien dit mon confrère, l'ambiance est folle, le groupe est imparable, rien à redire, c'est la claque à chaque fois. Et deuxième "MAIS" : visuellement, c'est de plus en plus chiadé. Je n'ai jamais vu le groupe avec une scène aussi belle qu'aujourd'hui (on se croirait à un show de Maiden... et encore j'ai parfois vu la Vierge de Fer proposer, il y a longtemps, des scènes moins abouties ou impressionnantes que celle-ci). Le light show est somptueux, l'ambiance en fosse est un subtil mélange de chaos (avec du wall of death ou du circle pit en veux-tu en voilà) et de fiesta bon enfant (faut voir ces brutasses s'arrêter et établir un cordon de sécurité dès que quelqu'un a fait tomber sa paire de lunettes, ou ce père portant sa petite fille hyper souriante sur ses épaules en plein circle pit, c'est quelque chose !) avec explosion de confettis en renfort ! Bref, on s'est régalé. Et on a aussi l'impression qu'un rouleau compresseur nous est passé dessus. Que demande le peuple ? 

Setlist Kreator :
Intro (Sergio Corbucci Is Dead)
Hate Über Alles
Phobia
Coma Of Souls (intro) / Enemy Of God
666 - World Divided
Hordes Of Chaos
Hails To The Hordes
Betrayer
Satan Is Real
Phantom Antichrist
Strongest Of The Strong
Terrible Certainty
Violent Revolution
Pleasure To Kill

 

Bane : après cette prestation des Allemands, j'aurais pu rentrer chez moi sans problème en ayant l'impression d'avoir plus que rentabilisé le prix de mon billet. Soyons crus et permettons-nous cette touche d'humour un peu sale : je suis presque sûr que, même avec des professionnelles, aucune maison close n'offre autant de plaisir pour ce tarif. Complètement soufflé, je m'amusais même à dire à mon compère "franchement, faire passer Anthrax après ça, c'est criminel pour eux et pour nous", le regardant ensuite lever les yeux au ciel. Mais, toute taquinerie mise de côté, j'avais hâte que les New-Yorkais débarquent sur scène. Après tout, j'avais très envie de les voir depuis des années, eux aussi. Et c'est donc après qu'on m'apprenne que "si, si, y'aura bien Benante ce soir, il ne tourne pas avec Pantera en ce moment" et après une petite vidéo sacrément longue pour célébrer la carrière du groupe - et son ego - que les hostilités commencent. Avec A.I.R, histoire que ma nuque déjà bien déglinguée souffre encore un peu.

Chez Anthrax, point de joli décorum, point de belles lumières, point de mise en scène élaborée. Juste leurs riffs tellement efficaces, Benante qui fracasse son kit, Bello visiblement ravi d'être là et un Belladonna qui... Wow, il a bouffé du lion, ma parole ! J'avais un peu peur, je le confesse. Ça fait quelques années que je le sens un peu faiblard. Il a le droit, hein, à son âge. Mais ce soir, franchement, rien à redire : puissant, mélodique, en pleine forme, prompt à faire le con et même capable de plusieurs notes aiguës qui m'ont bien cloué le bec. Respect total, à lui et aux autres.

Côté setlist, je me serais bien passé des deux titres de Worship Music, pour en foutre deux de For All Kings à la place - au hasard, Evil Twin et Breathing Lightning. À part ça, franchement, impossible de se plaindre. Une bonne grosse setlist best-of, très 80's, avec que du tube. Et je peux vous assurer que toute la fosse du Zénith - du moins celle qui n'était pas occupée à slamer - a passé son temps à hurler les refrains iconiques. Bon, par contre, pourquoi j'ai été le seul à chanter la version française d'Antisocial, hein ?

Je profite que mon cher Blaster ne soit pas là pour me piquer le clavier pour le dire : j'ai moins aimé Anthrax que Kreator. Les Allemands avaient placé la barre tellement haut et m'ont tellement retourné la poire que c'était de toute façon quasiment impossible de rivaliser. En plus, soyons de bonne foi, je commençais à être un poil fatigué en ce vendredi soir. MAIS. La bande à Scott Ian nous a tout de même offert un sacré fucking concert, plein d'énergie, de fun et de tubes. Mention spéciale à Benante, dont la batterie devrait porter plainte pour coups et blessures à force de se faire malmener comme ça. Quel batteur ! Et quel plaisir quand, alors que la "war dance" d'Indians commençait, il arrête tout et râle sur la fosse, nous disant qu'on à l'énergie du "public de Johnny Hallyday", avant de reprendre, devant une marré humaine maintenant chauffée à blanc par sa petite provocation.

Blaster : Ha ha ! Ce Bane alors... Bon, il a le droit de préférer Kreator. Je ne peux pas l'en blâmer. Je n'ai rien à leur reprocher. Leur set fut excellent. Mais, en ce qui me concerne, les patrons de la soirée : Anthrax, sans hésitation. Moins de décorum, c'est sûr, pas de pendus sur scène, pas de gros monstre, beaucoup moins de confettis... mais la vache, quelle énergie ! Après la trop longue introduction vidéo où l'on peut voir moultes célébrités chanter les louanges du groupe, le groupe démarre les premières mesures de... Potters Field ! Whaaaat ? J'adore ce titre issu de Sound Of White Noise, période John Bush, donc... je n'en crois pas mes oreilles. Et j'ai bien raison de ne pas trop y croire car au bout d'une trentaine de secondes, c'est bien A.I.R. qui retentit dans le Zénith (pas jouée en entier par contre, dommage). Je ne vais pas me plaindre, Spreading The Disease reste mon album préféré du groupe et je vais être gâté ce soir car Madhouse et la surprenante Gung-Ho (que je n'avais jamais entendu sur scène malgré tous les concerts d'Anthrax que j'ai pu voir depuis le milieu des 90s) seront jouées plus tard. Comme l'a dit mon collègue, les gars sont en grande forme, Bello en fait toujours des caisses, Benante est l'un des meilleurs batteurs de thrash au monde... les deux gratteux ne déméritent évidemment pas (même si Donais est plus discret) et Belladonna nous surprend de par son aisance vocale (on ira pas jusqu'à dire qu'il est parfait, n'exagérons pas, mais il s'en sort franchement bien... mieux que ce à quoi je m'attendais en tout cas). Le show est direct, punchy, les rythmiques nous fracassent, le son est monumental, l'ambiance hyper fun... et on se prend du hit à la pelle en pleine face (Got The Time, Caught In A Mosh, Metal Thrashing Mad, I Am The Law, Antisocial...). Toute résistance est futile, c'est la grosse leçon en direct. Ces gars-là savent occuper une scène et se mettre le public dans la poche. Indifféremment de ce que l'on peut penser d'eux sur album (je les aime beaucoup mais je les entends régulièrement se faire charrier tout comme j'entends pas mal de métalleux remettre en question leur place au sein du Big 4), c'est un grand groupe de scène, l'un des meilleurs que j'ai pu voir dans ce style. Ce soir, la preuve est encore une fois sous nos yeux. 

Setlist Anthrax :
Intro Potters Field / A.I.R.
Got The Time
Caught In A Mosh
Fight 'Em 'Til You Can't
Madhouse 
Be All End All
Metal Thrashing Mad
I Am The Law
The Devil You Know
Antisocial
Indians
Gung-Ho

 

Bane : mon estomac de vilain thrasheur gourmand a donc, ce vendredi, totalement été repu. Trois concerts, trois réussites. Si j'avais préféré Kreator - l'ai-je précisé ? -, les deux autres n'ont pas démérité, l'un en m'offrant une bonne heure vingt de fun et l'autre en réussissant à me convaincre alors que je ne suis pas leur plus grand fan. Tout cela dans une fosse de Zénith complètement tarée (parfois un poil trop, les gars : bourré ou pas, quand les autres ne veulent pas aller dans le pit avec vous, ne forcez pas... et n'en profitez pas pour vous comporter de manière déplacée avec la gent féminine. Vous n'êtes évidemment pas majoritaires du tout, dieu merci, mais on vous voit). Une soirée tout simplement impeccable pour mon dernier concert de l'année, qui tombe donc sur la deuxième marche du podium 2024, derrière Judas et Saxon, faut pas déconner. Putain, c'était trop bien !

Blaster : 2024 fut une très belle année, riche en concerts de qualité. Cette dernière sortie (pour moi) ne me fera pas contredire ce constat, bien au contraire. Le thrash classique se porte encore très bien et ces vétérans en ont donné une preuve irréfutable ce soir. Une des grandes soirées de l'année... Quel pied !

Un grand merci à Gérard Drouot Productions (ainsi qu'à Olivier Garnier et Valérie Reux) pour l'accréditation. 

Vous voulez voir plus de photos (en plus grande résolution) ? Cliquez donc -> ici <-

Venez donc discuter de ce live report sur notre forum !