Ah ah ! Ça fait un moment que je les attends Delain, et je vais les défoncer, les mettre à genoux, hé hé ! J’ai tout prévu, affuté les arguments, sorti les poings américains, rien ne m’arrêtera pour tout défoncer ! Et ce n’est pas la chronique de notre ami Le Diable Bleu qui avait encensé ce premier album de Delain nouvelle version qui m’arrêtera, non mais ! Parce que oui, messieurs, dames, le départ de Charlotte Wessels ne passe pas, non pas du tout même ! C’était pour moi la voix et le marqueur du groupe, donc rien que pour ça, je suis devenu rouge de colère, impardonnable ! Et puis entre nous chers lecteurs, quand un groupe change de chanteur, il se plante toujours non ? Tenez prenez par exemple Nightwish, AC/DC, Iron Maiden, Deep Purple pour ne citer qu’eux…Euh, je me loupe là non ? Bon mais quand même, m’en fous ! Donc c’est parti, avec mon petit sourire diabolique, je me régale par avance d’entendre cet EP de Delain nouvelle mouture pour prendre un malin plaisir de les allumer, et c’est parti !
D’entrée, je dois avouer que Diana Leah assure un max, et alors ! Charlotte aussi non ? Son timbre de voix colle à la perfection avec le son Delain, merde c’est vrai en plus que c’est top cette alchimie. Sans parler du reste de la bande de Martijn Westerholt qui assure grave sur tous les fronts, pour nous offrir du nouveau matériel avec Dance With The Devil et The Reaping. C’est toujours du son Delain, pop metal symphonique d’une efficacité redoutable entre mélodies accrocheuses, des guitares juste au diapason qui n’en font jamais trop, et si certains diront que Delain tend de plus en plus vers la pop, ça reste de l’excellent metal symphonique.
C’est à ce moment que le groupe nous sort Sleepwalkers Dream dans une version 2024, chanson sortie sur l’album Lucidity avec dame Charlotte aux vocalises. Ah ah ! Enfin ! Je tiens ma vengeance car je vais comparer les deux titres, ce que j’ai fait avec au final des yeux ronds comme des soucoupes. Ben oui, la version 2024 surpasse l’original de partout ! Meilleur son de batterie, production aux petits oignons, et surtout, et ça me fait bien mal de l’avouer, une prestation de Diana Leah qui colle presque mieux. Ok je m’incline, je mets un genou à terre et j’attends ma sentence, Delain, en trois titres vous m’avez retourné, bravo ! Pu….Qu’est-ce qui m’arrive ! Je ne vais plus défoncer personne, mais manger ma crêpe et reconnaitre que j’étais dans le faux depuis le début.
La suite de cet EP est une série de titres en live en version Delain nouvelle mouture. Ce n’est rien que huit titres tous réussis et parfaitement exécutés qui nous donnent une ambiance des prestations live de la dernière tournée du groupe. Les morceaux les plus anciens tels April Rain ou Invidia sont magnifiques de justesse, et les titres issus du dernier albumMoth To A Flame, The Quest And The Curse et Queen Of Shadow se marient avec le reste, ce qui montre que Delain a réussi avec brio se virage compliqué pris en 2019, alors que dans le même temps Charlotte Wessels vient de sortir un album, poliment chroniqué par votre serviteur dont je laisse nos lecteurs aller découvrir ou redécouvrir la chronique et ma déception, mais là n’est pas le propos. Cet EP se conclut par les versions instrumentales des deux titres originaux, n’étant pas très fan de ce type de propositions, je passerai rapidement sur ce sujet.
Pour couronner le tout, Delain nous offre un EP très fourni avec rien moins que 15 titres pour 64 minutes, un régal pour nous et un grand respect pour tous les fans du groupe, certains LP n’atteignent pas cette durée. Chapeau !
Finalement, y’a que les imbéciles…je vous laisse le mot de la fin car moi, je passe mon temps à écouter cet EP.
Tracklist de Dance With The Devil : 01. Dance With The Devil 02. The Reaping 03. Sleepwalkers Dream (2024 version) 04. The Cold (live) 05. Burning Bridges (live) 06. The Quest And The Curse (live) 07. April Rain (live) 08. Invidia (live) 09. Quenn Of Shadow (live feat. Paolo Ribaldini) 10. Your Body Is A Battleground (live feat. Paolo Ribaldini) 11. Moth To A Flame (live) 12. Control The Storm (live feat. Paolo Ribaldini) 13. Dance With The Devil (intrumental) 14. The Reaping (intrumental) 15. Underland (Alternate Ending Version)